Spanish Wells, notre dernière escale

Spanish Wells, notre dernière escale

Loisirs, Préparatifs

Depuis l’arrivée de ma sœur Muriel à Nassau, nous attendons la bonne fenêtre météo pour partir. Nous avons fait un avitaillement complet, recousu les voiles et même nettoyé la coque, bref, nous sommes fins prêts ! Nous sommes actuellement au mouillage à Spanish Wells, un petit village et port de pêche situé sur un îlot à côté d’Eleuthera aux Bahamas. Cette dernière escale est très agréable, mais j’ai le cœur serré de penser que demain nous quittons ces eaux chaudes et turquoises… Fini la quiétude des lagons, c’est l’Atlantique qui nous attend ! Pour finir en apothéose, quatre dauphins sont venus nous saluer sur la plage où nous sommes allés nous baigner cet après-midi, comme un clin d’œil. Bye bye les Bahamas, le moment est venu pour nous de prendre le chemin du retour. Cap à l’est ! Attendez-vous à un silence radio sur le blog pendant 3 semaines à 1 mois… Mon prochain post sera à l’arrivée à Horta aux Açores. Merci à tous pour vos messages sur le blog, vos mails et vos bons souhaits ; ça nous fait chaud au cœur. Nous vous embrassons bien fort.

Séance de couture sur voiles.
Séance de couture sur voiles.
Nettoyage de la coque : Eléa et Muriel ont frotté pour enlever les algues et coquillages... cela nous fera peut-être gagner un demi noeud !
Nettoyage de la coque : Eléa et Muriel ont frotté pour enlever les algues et coquillages… cela nous fera peut-être gagner un demi noeud !
Maëlle et ses poupées.
Maëlle et ses poupées.
Spanich Wells
Un héron à Spanish Wells.
Spanich Wells
A Spanich Wells, les bougainvilliers sont hauts en couleurs !
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Mathilde et Eléa n’en reviennent pas de la décoration devant cette maison !
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Dernier bain au paradis…
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Rencontre inattendue avec des dauphins sur la plage !
17 au 21 avril : Bleu comme Bahamas

17 au 21 avril : Bleu comme Bahamas

Loisirs, Voile

Aux Bahamas, nous avons parcouru des milles et des milles dans une mer aux variations de bleus incroyables : aigue-marine, turquoise, cyan, céladon… tout un camaïeu qui me ravit ! La particularité aux Bahamas est de naviguer dans des eaux très peu profondes, entre 3 et 5 mètres, et comme le fond est constitué de sable, la mer prend des teintes cristallines. Je pourrais contempler ces couleurs pendant des heures, je les ai dans la peau, dans les yeux, dans le cœur. J’ai si peur d’en oublier les infimes nuances une fois rentrée… A terre, ce sont ces mêmes teintes que l’on retrouve sur les murs des maisons et les enseignes. Aux Exumas nous avons fait plusieurs mouillages, pêché un thon et une dorade coryphène (la 3e !), aperçu des raies et des requins… Notre point d’arrivée est Nassau, la capitale de l’archipel. Changement de décor : on oublie les îlots sauvages, ici on côtoie les yachts et les villas de luxe. Juste en face de la marina, de l’autre côté du pont, c’est Paradise Island, le royaume de la démesure à l’américaine, un autre monde. Nous attendons l’arrivée de ma sœur qui fait la traversée retour avec nous, et préparons le bateau.

Bahamas
George Town
Bahamas
La pose sur le banc aux hippocampes.
Bahamas
Mouillage à Hamburger bay (ne me demandez pas d’où vient ce nom, je l’ignore !)
Bahamas
Belle pêche : notre dorade fait la taille de Maëlle !
Bahamas
Seuls au monde à Compass Cay.
Bahamas
En quête de quelques coquillages…
Bahamas
Sous l’eau, c’est comme ça !
Bahamas
Arrivée à Nassau, avec Paradise Island à droite.
13 au 16 avril : vers les Bahamas

13 au 16 avril : vers les Bahamas

Voile

Les Bahamas, elles se méritent ! Partis le 13 au matin de South Caicos, nous pensions arriver le lendemain matin à Mayaguana après une nuit en mer… Au final nous avons atterri 3 jours plus tard à Hog Cay près de Little Exuma ! Nous avons eu du vent du nord, pas de chance justement lorsqu’on veut remonter à la voile vers le nord : vent et mer dans le nez, nous n’avancions pas ; nous avons donc changé de cap en cours de route. Au fil du temps le vent a forci et la mer s’est agitée, et au milieu de la 2e nuit en mer, le pilote nous a lâchés… Seb et moi avons donc dû barrer sans relâche dans une mer assez formée (j’ai encore les muscles des bras qui tirent !). Aux Bahamas on ne peut pas passer où l’on veut, il y a des cailloux partout et peu de fond (ce qui en fait aussi le charme), il faut suivre des passes dans lesquelles le courant peut être assez fort… Lorsque nous approchons de Little Exuma nous sommes soulagés. Il y a 80 centimètre d’eau sous la quille du bateau, nous avançons dans une eau d’un bleu laiteux indicible et un dauphin passe à côté de Maskali, comme pour nous souhaiter la bienvenue ! A Hog Cay nous sommes absolument seuls et côté terre, c’est également désert : juste deux maisons qui semblent fermées et une piste d’atterrissage pour petits coucous. Sous l’eau, pas grand-chose à voir ici : du sable et des trous de crabes, c’est tout ! Une escale de repos bien méritée, et une escale technique également : Seb réussit à réparer le pilote (il avait la pièce de rechange), ainsi que le dessalinisateur qui lui non plus ne daignait plus fonctionner. Nous en profitons également pour faire du rangement à bord, il y en avait grand besoin !

Il nous manquait le drapeau des Bahamas, alors Eléa le dessine aux feutres !
Il nous manquait le drapeau des Bahamas, alors Eléa le dessine aux feutres !
Hog cay Bahamas
Hog Cay, c’est désert !
Hog cay Bahamas
Du bleu à perte de vue.