En direct avec l’école Louis Cavaillès de Brassac dans le Tarn

En direct avec l’école Louis Cavaillès de Brassac dans le Tarn

École, Voyage

Avant notre départ, nous avons été sollicités par Anne, la maîtresse de la classe de CE2/CM1/CM2. Ils travaillent sur les voyages maritimes autour des romans d’aventure de notre ami Daniel Pagés. Les élèves suivent notre périple via le blog tous les mercredis. Ils nous ont envoyé une liste de questions très intéressantes et nous avons tenté d’y répondre avec Eléa. C’est elle qui a rédigé les réponses (un bon exercice pour l’orthographe et la grammaire !) et qui a tapé ensuite à l’ordinateur.

* Avez-vous vu déjà croisé un requin, une baleine, un serpent de mer ?

Pour l’instant nous n’avons croisé ni requin, ni baleine, ni serpent de mer. Par contre nous avons vu des dauphins à plusieurs reprises, des ailerons de globicéphales, des calamars et des poissons qui sautaient au-dessus de l’eau. Et même quelques poissons volants !

* Avez-vous été malades (mal de mer) ?

Les enfants de l’équipage, oui. C’est vraiment désagréable : à peine on mange quelque chose, on vomit. Les médicaments que nous avons testés n’ont pas marché ; nous allons bientôt essayer un nouveau patch. Même le capitaine a été malade. Au bout de trois jours de navigation, en général le mal de mer s’arrête : on est amariné.

* Est-ce que la vie sur le bateau se passe bien ?

Dans l’ensemble, la vie à bord se passe bien. Par contre, il n’y a pas trop de place et il faut bien se tenir pour ne pas se cogner quand le bateau bouge beaucoup.

* Avez-vous pêché des poissons pour les manger ?

Nous avons essayé de pêcher une seule fois à la traîne : un poisson a mordu, mais il a très vite décroché, donc nous n’avons rien attrapé. Mais on garde espoir !

* Vous reste-t-il encore de la nourriture achetée au moment du départ ? (dans les 2 gros caddies)

Plus beaucoup ! Il reste surtout des boîtes de conserve en réserve et des bouteilles d’eau. Nous sommes six à bord, alors nous devons faire les courses toutes les semaines, surtout pour acheter des produits frais et des fruits et légumes du marché.

* Est-ce que les devoirs se passent bien ?

Les filles sont inscrites aux cours du CNED mais il y a eu du retard dans l’envoi des colis. Du coup, Mathilde a commencé mi-septembre et Eléa doit recevoir le colis dans deux jours. En attendant, elle fait des cahiers d’exercices de maths et français, et de l’anglais avec un CD. Maëlle, qui est en petite section de maternelle, fait aussi des cahiers d’activité et du graphisme. En général, on travaille le matin et l’après-midi est libre.

*Vous baignez-vous ?

En ce moment le bateau est au port et nous ne sommes pas encore allées à la plage. Nous nous baignons plutôt quand nous sommes au mouillage, par exemple à la Graciosa.

* Combien y a t-il de chambres dans le bateau ? Dormez-vous bien ? 

Dans les voiliers, les chambres s’appellent des cabines. Il y en a trois : une pour les parents,         une autre pour Maëlle et la dernière pour Eléa et Mathilde. Il y a également deux couchettes dans le carrée (au salon) ; papy en occupe une des deux. Quand le bateau ne bouge pas trop et qu’il n’y a pas de bruit, on dort bien. Par contre quand il fait chaud, on a du mal à s’endormir ; en plus il n’y a pas trop de place dans les couchettes.

* Qu’avez -vous préféré dans ce que vous avez visité ?

Nous avons fait un sondage de tout l’équipage. Papy : « Les montagnes de Gran Canaria : Roque Nublo, à 1 732m d’altitude ; le bus roulait sur des routes étroites à flan de montagnes, c’était très impressionnant ». Sébastien : « La visite de la fondation César Manrique, l’artiste de Lanzarote ». Séverine : « C’est quand nos premiers dauphins se sont approchés du bateau en mer ! Et aussi le mouillage à la Graciosa ». Mathilde : « A Madère quand j’ai goûté le bolo do caco ; c’est une spécialité locale, une galette de pain chaud coupée en deux et recouverte de beurre à l’ail ». Maëlle : « C’était à Madère la randonnée le long des levadas ». Et enfin Eléa : « Le mouillage à la Graciosa : on allait à la plage en annexe, l’eau était turquoise, on nageait aussi depuis le bateau avec des centaines de poissons autour de nous ».

* Avez-vous déjà eu des problèmes ? (mécaniques ou des disputes ?)

Oh oui, quelques problèmes mécaniques malheureusement ! Des problèmes de moteur plusieurs fois : l’impeller, une pièce mécanique qui sert à refroidir le moteur, s’est cassée. Heureusement, le capitaine a réussi à la changer juste avant d’arriver au port. On a aussi le désalinisateur qui ne fonctionnait plus. C’est une machine qui transforme l’eau de mer en eau douce et potable. Sébastien a passé des heures et des heures à le réparer ; on doit refaire des essais mais normalement il devrait fonctionner de nouveau. Il a également fallu réparer les WC : la pompe ne marchait plus bien. Concernant les disputes, il y en a souvent entre les enfants, mais comme à terre ! La différence c’est que quand on est en mer on ne peut pas aller faire un tour ou changer de pièce. Il faut apprendre à vivre ensemble 24 h/24 !

Gran Canaria express

Gran Canaria express

Loisirs, Voyage

De Las Palmas de Gran Canaria je n’ai pas vu grand-chose hormis le port, immense. C’est une grande métropole avec des buildings et une autoroute qui passe juste au-dessus du port et de la plage ! On sent la pollution à plein nez et même le sable est poussiéreux. Sur la playa de las Alcaravaneras, pas de mouettes ni de goélands : ce sont les pigeons qui se pavanent ou font la sieste sur le sable. Ce qui est amusant, c’est que les écoliers font leur cours d’EPS sur la plage : course sur le sable pour s’échauffer, étirements, jeux en équipe, et hop ! tout le monde à l’eau pour une séance de natation ! Je n’ai pas fait l’excursion en bus pour visiter l’île car Maëlle était malade (un gros rhume, mais ça va mieux maintenant). Eléa a joué les reporters à ma place et a ramené quelques belles photos du centre montagneux.La Palmas de Gran Canaria Gran Canaria Gran Canaria

 

Notre circuit aux Canaries

Notre circuit aux Canaries

Voile, Voyage

Nous quittons ce matin Lanzarote pour une autre île des Canaries : Gran Canaria. Plusieurs d’entre vous m’ont demandé le « programme » avec le rallye : le 25 septembre nous irons à Tenerife, puis le 2 octobre à la Gomera, le 5 octobre à La Palma, le 9 octobre à El Hierro. Et le 12 octobre, ça sera le départ vert le Cap Vert. Nous restons donc encore un bout de temps aux Canaries ! Belle journée à vous. Et un message pour les plus discrets d’entre vous qui suivez le blog mais n’osez pas laisser de commentaire : lancez-vous ! Ca me fait tellement plaisir de lire vos commentaires !

Fuerteventura, l’île rouge

Fuerteventura, l’île rouge

Loisirs, Voyage

Lundi nous avons passé la journée à Fuerteventura, une autre île des Canaries. Nous avons pris un ferry et fait un tour en bus avec un guide. Visite express donc, mais très sympa. Ici ce n’est pas le noir qui domine, mais la couleur rouge. En effet, on est seulement à une centaine de kilomètres de l’Afrique et le vent du Sahara amène une poussière rouge qui se dépose partout (jusqu’à 2 kg/m2 !). Cette poussière rouge est très fertile, mais la plupart des cultures en terrasses sont maintenant abandonnées : le tourisme, plus rentable, a pris le pas sur l’agriculture. La seule chose qui manque cruellement à cette île, c’est l’eau. Il n’y a pas de sources, l’eau est produite par dessalinisation et n’est pas potable. Encore des paysages magnifiques sur cette île : dunes de sable blanc et plages à l’eau cristalline, volcans, montagnes, palmiers, plantations d’agaves…

Fuerteventura
Dunes de sable
Fuerteventura
Eglise de Pájara et son portail » aztèque » : panthères, serpents et têtes à plumes, symboles de la culture précolombienne, à côté de la croix
Fuerteventura
Volcans
Fuerteventura
Oasis de verdure au pied des volcans
Fuerteventura
Les palmiers canariens, très hauts, symboles de tout l’archipel
Fuerteventura
El Cotillo
Fuerteventura
El Cotillo, nouveau port et four à chaux restauré
Fuerteventura
Eglise de Betancuria, ville fondée par Jean de Béthancourt

 

Lanzarote, l’île aux 236 volcans

Lanzarote, l’île aux 236 volcans

Loisirs, Voyage

Si je devais vous décrire Lanzarote, je vous citerais trois couleurs : noir – blanc – vert. Noir comme le basalte, la lave pétrifiée et le sable volcanique qui recouvrent l’île. Blanc comme ses maisons immaculées enduites de chaux. Vert comme les volets peints, les vignes, les figuiers de Barbarie, l’aloe vera, les cactus et l’olivine (une pierre semi-précieuse issue des roches volcaniques).

Lanzarote est lunaire. Ses paysages sont à couper le souffle : cônes volcaniques, cratères, champs de lave, scories… Les grandes éruptions des 18e et 19e siècles ont complètement façonné le visage de l’île. A chaque virage on est stupéfait devant ce monde minéral et on devine la violence du cataclysme qui a secoué l’île. On a l’impression de voir les entrailles de la terre.

Lanzarote, c’est aussi de magnifiques plages de sable fin et doré avec des eaux turquoises (mais nous n’avons pas eu beaucoup le temps d’en profiter !).

Lanzarote enfin, est marquée par un homme : César Manrique, qui a laissé son empreinte partout sur son île natale et contribué à son unité. Peintre abstrait et architecte écologiste, il a œuvré pour des constructions utilisant des ressources naturelles et s’intégrant dans le paysage.

Vous devinerez facilement que je suis tombée sous le charme de cette île étonnante…

Lanzarote
Villa typique aux abords de Teguise, avec ses murets en pierres de lave et son jardin de cactus.
Lanzarote - La Cueva de los Verdes
La Cueva de los Verdes, grotte naturelle dans un tube volcanique formé lors de l’éruption du Monte Corona.
Lanzarote - Mirador del Rio
Vue sur l’île de La Graciosa depuis le Mirador del Rio, imaginé par César Manrique.
Los Jameos del Agua, grottes aménagées par César Manrique.
Lanzarote – Los Jameos del Agua
Lanzarote - mojos et papas arrugadas
Un incontournable de la cuisine canarienne : les mojos – sauces à base d’ail, verte à la coriandre et rouge au piment – accompagnant les papas arrugadas, petites pommes de terre cuites à l’eau avec beaucoup de sel, que l’on déguste avec la peau.
Lanzarote - Los Jameos del Agua
Los Jameos del Agua.
Lanzarote - Los Jameos del Agua
Los Jameos del Agua – Installation de César Manrique.
Lanzarote - La Geria
La Geria. Plantations de vignes dans les trous formés par les coulées de lave et recouverts de gravier volcanique. Les petits murets de pierres en arc de cercle protègent les cultures du vent.
Lanzarote - volcan
Un volcan
Lanzarote - El Golfo
El Golfo : cratère érodé par l’océan. Au fond du cône fendu s’est formée une petite lagune.
Heria
Heria
Parc national de Timanfaya.
Parc national de Timanfaya.
Lanzarote - Timanfaya
Parc national de Timanfaya.
Lanzarote - Fondation César Manrique
Fondation César Manrique
Lanzarote - Figuiers de Barbarie
Figuiers de Barbarie

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La fête de la Vierge des Volcans à Lanzarote

La fête de la Vierge des Volcans à Lanzarote

Loisirs, Voyage

Le 10 septembre à Lanzarote, c’est le début de la fête de la Vierge des Volcans à Tinajo. Nous avons eu la chance d’être là au bon moment et de pouvoir assister à cette fête populaire, célébrée en l’honneur de la « Virgen de los Volcanes », qui aurait stoppé le torrent de lave qui allait recouvrir le village lors des éruptions de 1730 à 1736. Tous les villageois se rendent à pied en procession jusqu’à l’église de Mancha Blanca, construite pour lui rendre hommage. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés à Tinajo au milieu des canariens en costume traditionnel et de chars décorés tirés par des ânes. Nous avons même aperçu au loin un convoi de dromadaires ! J’ai été très touchée par la gentillesse des habitants, comme ce papy offrant des bonbons aux enfants. Tout le monde acceptait de bon cœur de se faire prendre en photo. Une foule joyeuse, un verre à la main, dansant au son du timple, une petite guitare typique de Lanzarote… Arrivés à l’église, une fête foraine était installée pour le plus grand plaisir des enfants !Lanzarote - Tinajo - Fête de la Vierge des Volcans Lanzarote - Tinajo - Fête de la Vierge des Volcans Lanzarote - Tinajo - Fête de la Vierge des Volcans Lanzarote - Tinajo - Fête de la Vierge des Volcans Lanzarote - Tinajo - Fête de la Vierge des Volcans Lanzarote - Tinajo - Fête de la Vierge des Volcans Lanzarote - Tinajo - Fête de la Vierge des Volcans Lanzarote - Tinajo - Fête de la Vierge des Volcans Lanzarote - Tinajo - Fête de la Vierge des Volcans

Le port d’Arrecife à Lanzarote

Le port d’Arrecife à Lanzarote

Voile

Nous voici à Lanzarote, nous sommes arrivés hier. Le port d’Arrecife est moderne et offre toutes les commodités. C’est ici le point de rendez-vous de tous les bateaux qui participent au rallye « Barbados 50« . C’est drôle en arrivant au port de voir tous les pavillons bleu-blanc-jaune flottant dans les mâtures, signe de reconnaissance des participants. Ca en fait du monde ! Plusieurs équipages viennent nous saluer et nous souhaiter la bienvenue. Il y a beaucoup d’Anglais et d’Allemands. Retour à la civilisation après notre escapade à La Graciosa ! Durant une dizaine de jours, il y a des séminaires de prévus et des visites de l’île.

La Graciosa, un coin de paradis !

La Graciosa, un coin de paradis !

Loisirs, Voyage

La Graciosa est vraiment mon coup de cœur depuis le début de notre périple. Un mouillage tranquille devant une jolie plage, avec les falaises de Lanzarote en face, ça fait déjà rêver. Quand en plus l’eau est turquoise et remplie de poissons peu farouches, je suis au paradis ! Mathilde a même eu la chance de voir passer un dauphin sous l’eau juste à côté d’elle alors qu’elle était en train de nager ! Les volcans qui dominent l’île offrent un paysage singulier, de toute beauté. Les ocres répondent aux bleus du ciel et de la mer. L’île n’est pas complètement déserte, mais il n’y a qu’un seul village à côté du port, habité par les pêcheurs et les touristes, et aucune route. Ici on se déplace à pied ou en taxi-jeep sur des sentiers de sable. Les marées nous offrent des paysages sans cesse renouvelés. La végétation est étonnante : des broussailles toutes sèches ou fleuries, des plantes cactées aux formes étranges… Je serai bien restée encore un peu sur cette île où il n’y a rien d’autre à faire que profiter de la nature… Je n’ai même pas eu le temps de la dessiner ! Mais Lanzarote nous attend…La Graciosa - Canaries La Graciosa - Canaries La Graciosa - Canaries La Graciosa - Canaries La Graciosa - Canaries La Graciosa - Canaries La Graciosa - Canaries La Graciosa - Canaries

Du 2 au 4 septembre : de Madère à La Graciosa

Du 2 au 4 septembre : de Madère à La Graciosa

Voile, Voyage

Encore une traversée épique !

Jour 1. Nous quittons la marina Quinta do Lorde en fin de matinée. Non loin de la côte, on aperçoit deux grands ailerons et deux souffles. Cela semble plus gros que des dauphins. Sans doute des globicéphales, mais ils poursuivent leur route sans qu’on ait pu voir leur tête ! Il y a un peu de vent, on met le génois. Assez vite, une vilaine houle fait tanguer le bateau. Et rebelote, le mal de mer fait son retour. Cette fois-ci nous sommes tous malades, excepté papa. J’essaie de me reposer pour que ça passe. Nous longeons les Ilhas Desertas, qui portent bien leur nom : de gros cailloux de lave brun-ocre. Puis on met le cap vers La Graciosa, une île des Canaries. En fin de journée le vent mollit et Sébastien veut mettre un peu de moteur, oubliant qu’on a installé l’hydrogénérateur à l’arrière. Voilà que le bout se prend dans l’hélice qui se bloque. Plus de moteur. Après le premier problème du moteur et le pilote qu’on a dû réparer à Madère, une galère de plus ! Nous poursuivons à la voile pour la nuit malgré le peu de vent, pas le choix. On avance quand même à 3 nœuds. J’arrive à reprendre le dessus et surmonter le mal de mer. Je prends mon quart de nuit de 1h30 à 4h30. La nuit est noire, opaque. De gros nuages obscurcissent les étoiles. Dans l’eau, des paillettes scintillent : encore du plancton bioluminescent. J’adore ! Quelle ingéniosité de la nature ! S’il y a du plancton, c’est qu’il y a des baleines ! Mais elles ne se sont pas encore montrées… J’imagine la vie qui grouille sous l’eau, poissons et mammifères marins. J’aimerais avoir des branchies pour découvrir cette vie invisible. J’aime les quarts de nuit, un des rares moments de calme dans la journée. Les filles sont endormies et je n’ai pas à m’inquiéter pour elles. J’ai mon petit rituel : je me prépare un bon thé, je grignote un gâteau et j’écoute de la musique tout en surveillant l’horizon et la mer.

Jour 2. Au matin un groupe de dauphins tachetés viennent nous rendre visite et sautent à côté du bateau ! Ils sont superbes ! Vers 10h30, Sébastien enfile sa combinaison de plongée, s’attache et se met à l’eau pour essayer de démêler le bout. D’abord en apnée mais il y a trop de houle et de courant, il boit la tasse. Impossible de rester longtemps sous l’eau pour travailler. Il sort donc sa bouteille de plongée. Je ne suis pas tranquille : c’est sa première plongée depuis qu’il a passé le niveau 1 en juillet à Port-Leucate. Mais tout se passe bien et le bout est sorti. Le moteur peut redémarrer. Heureusement, car il n’y a plus du tout de vent ! Dans l’après-midi, nous croisons encore quelques dauphins à plusieurs reprises. Parfois ils jouent un moment autour du bateau, d’autres fois ils poursuivent leur route au large. C’est toujours un immense bonheur pour moi de les voir s’approcher du bateau. Quart de nuit similaire à celui de la nuit dernière. Sauf que nous sommes au moteur, c’est moins agréable d’avoir ce bruit lancinant.

Jour 3. Nous sommes impatients d’arriver à La Graciosa ! Il n’y a toujours pas de vent, nous avançons au moteur. En début d’après-midi, les contours de l’île se dessinent entre les nuages. On aperçoit également Lanzarote derrière. La Graciosa est une île allongée et plate d’où s’élèvent quatre volcans. Il faut montrer patte blanche pour y accéder : le mouillage est soumis à une autorisation préalable car l’île fait partie d’une réserve naturelle. Vers 17h nous jetons l’ancre devant la Playa Francesa. L’eau est limpide et turquoise, on a qu’une seule envie : plonger ! A peine arrivés, les filles se baignent autour du bateau. Puis nous allons sur la plage en annexe. On pourrait s’attendre à trouver du sable noir sur cette île volcanique, mais non, ici le sable est blanc et fin. Nous retrouvons nos nouveaux compagnons de route, rencontrés à Madère : l’équipage de Balanec. Oh, bonheur, ils ont deux filles de 5 ans et 8 ans et demi ! Ils font partie du rallye « Barbados 50 » comme nous. Gaëlle est journaliste et tient également un blog de voyage !

 

Le marché de Funchal

Le marché de Funchal

Voyage

Dépaysement garanti au Mercado dos Lavradores, le grand marché couvert de Funchal. Dans une bâtisse de style Art déco, décorée d’azulejos, les étals regorgent de fruits tropicaux et de fleurs exotiques. J’admire la façon dont tous ces fruits et légumes sont élégamment agencés dans des paniers en osier et ces couleurs chatoyantes, ça titille les papilles ! D’ailleurs les marchands ne manquent pas de nous alpaguer pour nous faire goûter les maracujas, les bananes, les mangues, les fruits de l’arbre à pain et les fleurs d’hibiscus séchées. Pour les prix c’est une autre histoire, les touristes en sont pour leur porte-monnaie ; disons que ça sera notre contribution à l’économie locale ! Je découvre la tête du poisson sabre typique de Madère, l’espada : une espèce de longue anguille de plus d’un mètre de long, servie partout dans les restaurants, frite, grillée ou à la banane… un délice !Marché de Funchal Marché de Funchal Marché de Funchal Marché de Funchal Marché de Funchal