Mathilde dans GéoAdo

Mathilde dans GéoAdo

Loisirs

Il y a 18 mois, nous avions apporté notre témoignage dans GéoAdo sur les préparatifs de départ pour un grand voyage… Dans le numéro de décembre, retrouvez le carnet de voyage de Mathilde : elle raconte ses impressions et ce qui l’a marqué durant notre périple. Il ne vous reste plus qu’à foncer chez votre marchand de journaux !

Couverture de Géo Ado
Couverture de Géo Ado
Une pensée pour les victimes d’Irma

Une pensée pour les victimes d’Irma

Non classé, Voyage

Comment ne pas être sous le coup de l’émotion après le passage de l’ouragan Irma qui a ravagé plusieurs îles des Caraïbes ? Barbuda, Saint-Barth et Saint-Martin : nous y étions il y a tout juste 6 mois ! Située à 100 km de Saint-Barthélémy, la petite île de Barbuda – 1 600 habitants – a été frappée la première par l’ouragan de catégorie 5 et ses vents soufflant à près de 300 km/h. Elle est totalement dévastée. Le 11 mars dernier, j’étais tombée sous le charme de Barbuda, avec son immense plage vierge et déserte, ses eaux turquoises, les frégates qui nichent dans la mangrove… Que devient George, notre guide à Codrington et dans la réserve ornithologique ? Nous pensons à lui, à sa famille, et à toutes les victimes de cet ouragan sans précédent. Nous pensons également aux marins qui ont perdu leur bateau, qui ont vu leur rêve se briser. On n’est jamais vraiment préparé aux catastrophes naturelles, même dans ces îles qui subissent régulièrement l’assaut des cyclones. Je ne publierai pas ici de photos de ruines et de désolation, déjà largement relayées, mais de l’île telle que nous l’avons connue, qui retrouvera son vrai visage et son âme à la force des bras de ses habitants pour la reconstruire.Barbuda_Irma_01 Barbuda Barbuda Barbuda Barbuda

Le retour à la vie de terrien, deux mois plus tard…

Le retour à la vie de terrien, deux mois plus tard…

Loisirs

Cela fait déjà deux mois que nous avons touché terre, et je n’ai pas vu le temps passer. C’est plutôt bon signe, non ? Il faut dire que nous avons eu juste une petite semaine avant de reprendre le travail, donc il a fallu se remettre dans le bain assez vite. Au début, on apprécie de retrouver un peu de confort : un grand lit, des douches à volonté, une chasse d’eau automatique (plus besoin de pomper !), une machine à laver à demeure… Et puis assez vite, on se rend compte que pas grand-chose nous a manqué de cette vie de citadin. Nous avons pris l’habitude de vivre avec peu. D’ailleurs, nous n’avons même pas fini de vider nos cartons ! Je redécouvre avec plaisir certains livres ou babioles oubliées, mais je m’aperçois aussi que nous avons accumulé beaucoup de choses inutiles. C’est le moment de faire le vide ! Plusieurs personnes m’ont demandé si ce n’était pas trop difficile de retrouver la civilisation… En fait, nous n’avons pas été coupés à ce point du monde : les Antilles sont très fréquentées, et nous avons plutôt eu du mal à trouver des îles quasi-désertes pour jouer aux Robinson Crusoé ! Ce qui est difficile, c’est de réaliser que c’est fini la liberté, qu’il faut se lever tous les matins pour aller travailler, qu’il faut surveiller l’heure… J’oublie mes mots de passe et je me mélange encore les pinceaux entre mes clés, ma carte de bus, mon pass entreprise et ma carte de cantine ! Au début de notre voyage, il y a un an, nous avons dû nous adapter à la vie en mer ; au retour, c’est le même processus, inversé : il faut se réadapter à la vie sur terre. Et encore, pour nous la transition s’est faite relativement en douceur car en été le rythme est plus cool, et en plus les filles sont restées avec leurs grands-parents durant toutes les vacances. Ce qui me manque le plus : prendre mon thé le nez au vent face à la mer, et les couchers de soleil. J’ai encore du mal à regarder les photos de notre voyage, c’est trop difficile de replonger dans cette réalité qui n’est plus. Envolé, l’air iodé ! Il y a des jours où je me sens comme une sardine en boîte… Bref, ce n’est pas tous les jours simple de reconstruire une vie sédentaire après un long voyage ! Mais nous comptons bien conserver le plus longtemps possible notre belle énergie du voyage et ne pas nous laisser piéger par la routine. En voiture, alors que nous étions en route pour la Bretagne, Maëlle nous a demandé combien il restait de milles avant d’arriver chez son papy et sa mamie. Elle n’a pas compris pourquoi nous avons tous éclaté de rire !

Interview de Sébastien

Interview de Sébastien

Loisirs
  • Quel endroit as-tu préféré ? et pourquoi ?

Le Cap Vert, c’est le plus dépaysant, c’est l’Afrique dans un environnement tropical.

  • Quel est ton meilleur souvenir du voyage ?

L’arrivée à Horta après la 2e traversée de l’Atlantique dans le sens Ouest-Est, qui est quand même la plus compliquée. Dans le monde de la voile, Horta c’est quand même quelque chose ! Tous les grands skippers sont passés par là.

  •  Quel est ton pire souvenir ?

Quand on est entrés en collision avec un autre voilier au large d’Ibiza. Je n’arrivais pas à y croire, c’est arrivé super vite. Après le choc, j’avais mal pour le bateau.

  •  Es-tu content d’avoir choisi Maskali pour ce voyage ?

Oui, plus que content ! Notre choix d’un Ovni, qui remonte à 20 ans, s’est avéré être le bon. Il a toujours répondu présent, je me suis toujours senti en sécurité à bord.

  • Aimes-tu faire tes quarts ?

Oh oui, surtout la nuit ! Je trouve qu’on est plus en communion avec les éléments la nuit, avec la mer, et il y a les étoiles… On peut laisser notre esprit vagabonder plus facilement.

  • Est-ce qu’il t’est arrivé d’avoir peur ?

Non, jamais.

  • Quelle est pour toi la tâche la plus pénible à faire sur le bateau ?

Envoyer la grand voile, c’est physique ! Et préparer l’annexe pour les visites à terre, la mettre à l’eau, installer le moteur…

  • Et réamorcer le circuit gazoil  du moteur ?

Oui, le gazoil ça n’a vraiment pas bon goût !

  • As-tu appris de nouvelles choses au cours du voyage ?

Oh oui, beaucoup : au niveau météo, navigation, comment fonctionne le désalinisateur, le pilote automatique… Et j’ai aussi appris à mieux connaître mes filles.

  • As-tu appris des choses sur toi ?

Je ne sais pas… Ma patience, car les traversées étaient quand même longues.

  • Qu’est-ce qui t’as le plus manqué ?

Il n’y a rien qui m’a manqué. A part manger de la viande !

  • Quel est ton prochain rêve ?

Faire le tour du monde en voilier.

  • Qu’est-ce que tu as préféré pendant ce voyage ?

Me retrouver en famille avec mes chéries.

  • Et ton activité favorite ?

Naviguer, gérer le bateau.

  • Quels ont été les moments les plus agréables ?

Les plongées en snorkelling, les bons restaurants, en particulier les langoustes, et les discussions et partages très enrichissants avec les bateaux amis.

  •  Et si c’était à refaire ?

Je ne changerais rien ! Enfin si, peut-être ma façon d’être à bord par rapport aux filles et à Sev, être plus patient. Mais au niveau navigation, c’était très bien.

Eléa dans 1jour1actu

Eléa dans 1jour1actu

Loisirs, Voyage

Il y a un an, juste avant notre départ, Eléa faisait la une du journal 1jour1actu. La rédaction a souhaité l’interviewer pour recueillir ses impressions au retour de notre voyage. Découvrez l’article sur le site web 1jour1actu.com et n’oubliez pas d’acheter votre exemplaire en kiosque !

1jour1actu
Couverture d’1jour1actu, en kiosque tout l’été.

1jour1actu

 

 

Et après ça ?

Et après ça ?

Loisirs, Voyage

Comment on reprend sa vie « d’avant » ? Comment on retrouve d’un coup la ville, les embouteillages, la pollution, le bruit, la foule ? Comment on se lève au son du réveil ? Comment on reprend sa voiture tous les matins pour aller au travail ? Comment on reste assis toute la journée dans un bureau ? Comment ne pas être aspiré par le tourbillon du quotidien qui reprend ses droits ? Qu’est-ce qui a changé ? Est-ce que j’ai changé ? Ce sont les questions qui me viennent maintenant à l’esprit. Et de nouveaux défis à relever ! Heureusement, avant tout cela, on retrouve la famille et les amis, et ça fait vraiment chaud au cœur.

Avant ce voyage, j’avais organisé ma vie pour tenter d’éviter le moindre souci. Une vie bien réglée, où tout était compartimenté, laissant peu de place à l’imprévu. En mer, j’ai commencé à apprivoiser la peur de l’inconnu : on ne sait pas avec certitude de quoi sera fait le jour d’après. Je  suis sortie de ma zone de confort. Je crois aussi avoir ouvert des portes, fait sauter certains verrous.

A terre, j’étais noyée sous des tonnes de listes de choses à faire, à penser, à ne pas oublier… Pour faire quoi ? Mieux m’organiser, optimiser, gagner du temps, et… ajouter de nouvelles choses à faire ! Au final, j’étais épuisée, frustrée : à force de reporter sans cesse certaines tâches, un sentiment d’insatisfaction grandissait en moi de jour en jour. J’étais prise dans un cercle vicieux… Je remplissais ma vie d’activités et de to-do-lists, sans doute pour me sentir exister, peut-être pour éviter de me poser les vraies bonnes questions. En mer, j’ai abandonné toute liste, je n’en n’avais plus besoin pour penser aux choses essentielles. Désormais, je ne veux plus me sentir débordée, je veux ralentir.

Je ne crois pas avoir changé, mais je pense avoir changé mon regard sur certaines choses en prenant de la distance, en mettant les choses en perspective. J’espère que tout cela restera et m’aidera à avancer dans le sens que je souhaite : garder le cap et écouter ma voix intérieure.

Il me restera

Il me restera

Loisirs

Cette chanson de Jean-Jacques Goldman traduit bien mon état d’esprit du moment…

Il me restera de la lumière

Il me restera de l’eau, du vent

Des rêveries sucrées, d’autres amères

Et le mal au cœur de temps en temps

Il me restera des souvenirs

Des visages et des voix et des rires

Il me restera du temps qui passe

Et la vie, celle qui fait mourir

Il me restera ces choses qu’on amasse

Sans y penser, sans y compter, sans savoir

Quand on vit fort on vit sans mémoire

Mais elle prend des photos sans qu’on sache.

Interview de Maman/Séverine

Interview de Maman/Séverine

Loisirs
  • Quel a été ton endroit préféré ?

Euh… Très difficile de choisir ! Je crois que c’est les Grenadines, pour les eaux turquoises et les fonds marins, la douceur de vivre. Et aussi le Cap Vert pour le dépaysement total.

  • Aimes-tu faire tes quarts ?

Oui, surtout la nuit quand tout le monde est endormi. J’apprécie ces moments de solitude et de calme. Je peux observer la lune et les étoiles, les levers et couchers de soleil. J’aime bien laisser mes pensées vagabonder et écouter de la musique.

  • Que voudrais- tu changer sur Maskali ?

Euuh… Rien de particulier, c’est  un super bateau! Peut-être ne pas avoir l’annexe attachée à l’arrière car elle gène quand on veut se baigner. Et ne pas avoir le filtre à gasoil sous ma couchette !

  • Quel est ton meilleur souvenir du voyage ?

Nager avec les dauphins à Anguilla, les voir aussi en liberté en mer à côté de Maskali et à la plage à Eleuthera.

  • Quel est ton pire souvenir ?

Quand je suis tombée de ma couchette en pleine nuit et que je me suis ouvert le nez. C’était au début du voyage, durant la traversée pour aller à Madère. Et aussi quand nous avons appris que nos amis de Kirikou avaient leur bateau échoué sur les rochers à Saba.

  • As-tu le mal de mer ?

Non, j’ai de la chance, je suis rarement malade!

  • Est-ce que tu as eu peur ?

Oui, quand Sébastien a dû plonger avec sa bouteille au milieu de l’Atlantique pour enlever un bout’ coincé dans l’hélice du moteur. Et aussi quand il est monté au mât. Ma peur récurrente était qu’une des filles ou Sébastien tombe à l’eau.

  • Quelle est la tâche la plus pénible à faire sur le bateau ?

Passer mon temps à ranger les affaires des autres ! Il n’y a pas beaucoup de place, alors ça devient vite un capharnaüm si tout le monde se laisse aller ! Et aussi de motiver les filles à « faire leur CNED ».

  • Qu’est-ce que ça fait de ne pas s’être douchée pendant au moins une semaine ?!

J’ai survécu, mais c’est vrai que ça manque !

  • Est-ce que tu serais prête à repartir pour un tour du monde ?

Si je pouvais, oui, mais en faisant une pause entre les deux pour bien profiter des amis et de la famille.

  • As-tu appris de nouvelles choses au cours du voyage ?

Oui, énormément ! J’ai appris des choses sur moi-même, sur d’autres façons de vivre et d’autres cultures. Et j’ai appris à faire le moelleux pina-colada d’après une super recette de Yamna !!!

  • Quel est ton prochain rêve ?

Là tout de suite, partir seule en vacances sur une île déserte !

  • Qu’est-ce qui t’a le plus manqué ?

Ne pas voir la famille et les amis pendant longtemps. Et ne pas pouvoir m’isoler sur le bateau : la promiscuité est parfois difficile à supporter.

  • Qu’est-ce que tu as préféré pendant ce voyage ?

C’est de découvrir plein d’endroits différents et de rencontrer de nouvelles personnes. Et de voir les filles heureuses.

  • Aimes-tu Maskali ?

Oui, c’est un beau bateau qui a fait ses preuves quand la mer était formée. Je me suis toujours sentie en sécurité à bord.

  • Quels ont été les moments les plus agréables ?

Me baigner, trouver des coquillages, prendre des photos, voir des cétacés…

Interview de Mathilde, 13 ans

Interview de Mathilde, 13 ans

Loisirs
  • Qu’est-ce que tu as préféré dans le voyage ?

Pêcher, lire, faire de la cuisine, découvrir des nouvelles choses, des nouvelles saveurs.

  • Est-ce que tu aimes le bateau Maskali ?

Oui, j’aime le bateau même si j’aurais aimé avoir une cabine pour moi toute seule avec plus de place.

  • Est-ce que tu t’es ennuyée pendant les traversées ?

Non, j’avais toujours quelque chose à faire.

  • Quel endroit as-tu préféré ? et pourquoi ?

Entre deux je ne peux pas choisir : Quinta do Lorde, la première marina où l’on est allées (à Madère) et Bequia (aux Grenadines). C’est là que j’ai fait ma première plongée, et que j’ai rencontré ma seule amie du voyage ; les maisons étaient jolies toutes en couleurs, j’ai passé là-bas Noël et mon anniversaire, et j’ai eu des tresses plaquées.

  • Quelle est ton activité favorite durant le voyage ?

La pêche.

  • Quelle est l’île dont tu te souviens le plus ?

Je me souviens de toutes, mais celle qui m’a le plus marquée c’est Bequia.

  • Est-ce que tu aimes pêcher ?

Bien sûr ! C’est moi qui mets la ligne à l’eau et qui m’occupe de la canne à pêche. Je suis la première debout quand j’entends le cliquetis qui indique qu’un poisson a mordu. La première fois qu’on a attrapé un poisson, j’étais trop contente même s’il était petit.

  • Qu’est-ce que tu n’as pas aimé ?

Quand on ne pêche pas ! Faire de grandes randonnées, surtout à la Soufrière de Saint-Vincent. J’ai cru que j’allais mourir, c’était très dur.

  • Qu’est-ce que tu voudrais faire en rentrant à Toulouse ?

Faire ma nouvelle chambre sur le thème Coca-Cola, aller à Walibi, et revoir le plus vite possible mes amis et mes proches.

  • Est-ce que tu voudrais repartir sur Maskali ?

Oui, mais pas pour un an, juste pour les vacances.

  • Qu’est-ce qui est pour toi le plus embêtant à bord ?

Le CNED parce que c’est dur, chaque jour je dois apprendre une nouvelle leçon, alors qu’au collège, on y passe au moins trois jours. Les cours d’Eléa étaient plus facile, elle finissait avant moi et me narguait.

  • Quels sont les moments les plus agréables ?

Les petits moments où j’étais toute seule sur le bateau, quand vous partiez à terre. Quand on allait au restaurant, manger des pâtes à la carbonara.

  • Qu’est-ce que tu voudrais dire à tes copines d’école ?

Je suis contente de les retrouver, elles m’ont manqué. J’ai envie de leur raconter le voyage.

  • Quel est ton meilleur souvenir ?

Mon baptême de plongée à Bequia, chercher des coquillages sur la page et sous l’eau, et quand on a pêché notre première dorade coryphène.

  • Quel est ton pire souvenir ?

L’ascension de la Soufrière à Saint-Vincent.

  • Quelle était ta participation sur le bateau ?

Aider papa à mettre et enlever les voiles, participer aux manœuvres. Quelquefois mais très rarement faire des quarts.

  • Est-ce que tu as eu peur parfois ?

J’ai peur la nuit quand papa et maman font la veille, qu’ils s’endorment et que l’AIS et le « Merveille » ne marchent plus et qu’un autre bateau nous rentre dedans.

  • Est-ce que tu as fait un carnet de voyage ?

Oui, mais j’ai arrêté en plein milieu car c’était trop de travail, j’en avais marre.

  • Est-ce que tu as un rêve né durant ce voyage ?

Visiter d’autres endroits de la Terre loin de la France, mais par avion.

  • Et si c’était à refaire ?

Je le ferais sur un bateau plus grand qui va vite.

23 juin – Arrivée à Port-Leucate

23 juin – Arrivée à Port-Leucate

Voile, Voyage

Ça y est, la boucle est bouclée comme on dit, nous sommes de retour à notre port d’attache, heureux ! Durant ces derniers jours en mer, l’impatience était à son comble ! Et puis dans la nuit du 20 au 21 juin, à 1h30 du matin, l’impensable est arrivé : nous sommes entrés en collision avec un autre voilier qui n’avait pas ses feux de navigation… Gros choc, grosse frayeur, Maskali abîmé à l’avant avec la coque trouée sur 20 cm au niveau de la baille à mouillage, et heureusement pas de voie d’eau. Cet épisode nous a un peu gâché l’arrivée, mais bon, c’est réparable. Il va falloir « atterrir » maintenant, mais pour l’instant, c’est la joie des retrouvailles et beaucoup d’émotion !