Si je devais vous décrire Lanzarote, je vous citerais trois couleurs : noir – blanc – vert. Noir comme le basalte, la lave pétrifiée et le sable volcanique qui recouvrent l’île. Blanc comme ses maisons immaculées enduites de chaux. Vert comme les volets peints, les vignes, les figuiers de Barbarie, l’aloe vera, les cactus et l’olivine (une pierre semi-précieuse issue des roches volcaniques).
Lanzarote est lunaire. Ses paysages sont à couper le souffle : cônes volcaniques, cratères, champs de lave, scories… Les grandes éruptions des 18e et 19e siècles ont complètement façonné le visage de l’île. A chaque virage on est stupéfait devant ce monde minéral et on devine la violence du cataclysme qui a secoué l’île. On a l’impression de voir les entrailles de la terre.
Lanzarote, c’est aussi de magnifiques plages de sable fin et doré avec des eaux turquoises (mais nous n’avons pas eu beaucoup le temps d’en profiter !).
Lanzarote enfin, est marquée par un homme : César Manrique, qui a laissé son empreinte partout sur son île natale et contribué à son unité. Peintre abstrait et architecte écologiste, il a œuvré pour des constructions utilisant des ressources naturelles et s’intégrant dans le paysage.
Vous devinerez facilement que je suis tombée sous le charme de cette île étonnante…