Les photos du Cap-Vert

Les photos du Cap-Vert

Voyage

J’ai fait plus de 600 photos alors autant vous dire que le tri est difficile !

Cap-Vert - Santiago
Jour de lessive à Santiago
Cap-Vert - Santo Antao
Bateau de pêche à Santo Antao
Cap-Vert - Santiago
Filets de pêche à Santiago
Cap-Vert - Sao Vicente
Un village de pêcheurs à Sao Vicente. J’adore le nom de la barque, « Paz e amor II » !
Cap-Vert - Sao Vicente
Les cultures à Sao Vicente
Cap-Vert - Santo Antao
La plage de Tarrafal à Santo Antao
Cap-Vert - Santo Antao
Première langouste à Santo Antao !
Jeux d'enfants sur une belle plage de sable noir à Santiago
Jeux d’enfants sur une belle plage de sable noir à Santiago
Cap-Vert - Santiago
La baie de Tarrafal à Santiago et sa ribambelle de barques
Fardeau de maïs sur l'île de Santiago
Fardeau de maïs sur l’île de Santiago
Cap-Vert - Fogo
Le pic du Fogo
Cap-Vert - Brava
Retour de pêche à Brava
Cap-Vert - Brava
Mouillage dans la baie de Faya do Agua sur l’île de Brava
L’archipel du Cap-Vert – Du 22 octobre au 3 novembre 2016

L’archipel du Cap-Vert – Du 22 octobre au 3 novembre 2016

Voile, Voyage

A notre arrivée à Mindelo sur l’île de Sao Vicente, il nous a fallu quelques jours pour nous acclimater. Le décalage horaire (3h de moins par rapport à la France), la chaleur et la moiteur (jusqu’à 75 % d’humidité dans l’air), la perte de nos repères habituels… Nouveaux visages, nouvelle culture (créole), nouvelle monnaie (l’escudo). Des paysages sublimes, un festival de couleurs, mais aussi la pauvreté : on prend tout cela en pleine face. Aux Canaries nous étions encore en Europe, au Cap-Vert nous avons l’impression d’être à l’autre bout du monde ! Anciennes colonies portugaises, ces îles sont le reflet d’un métissage entre l’Afrique, le Brésil et l’Europe. Les Capverdiens sont accueillants et souriants. Leur regard est parfois insondable, teinté de mélancolie et d’espérance, comme les chansons de Césaria Evora dont la présence flotte encore dans l’air. Ici, on lui voue un véritable culte !

En 12 jours, nous avons visité 5 îles sur les 10 qui constituent l’archipel. Des îles volcaniques, montagneuses, avec de magnifiques plages de sable blanc ou noir, des criques désertes, des barques multicolores, des vallées verdoyantes, sauvages ou cultivées. Nous avons traversé en mini-bus des dizaines de villages. La curiosité est des deux côtés, et les habitants ne sont pas avares de sourires et de signes de la main ! On sent que les touristes sont assez rares. Le long des routes, hommes et femmes vont à pied portant de lourds fardeaux sur leurs têtes : fagots de bois, maïs, grandes bassines remplies de bananes ou de poissons… D’autres restent dehors devant leur maison, attendant je ne sais quoi. Une certaine nonchalance règne des ces îles tranquilles.

A Santo Antao, nous avons mouillé à Tarrafal, juste en face d’un village de pêcheurs, et mangé notre première langouste (celle-ci est pour toi Jean-Jaques !). A Brava, la plus petite île habitée, nous avons jeté l’ancre dans la baie de Faja do Agua, abritant un joli village. Les habitants n’en revenaient pas de voir autant de voiliers au mouillage. Selon le chauffeur de bus local, il n’y avait pas eu autant d’affluence depuis 1979 ! D’habitude il y a paraît-il 6 voiliers au maximum dans la baie. C’est à Brava que nous avons connu nos premières pluies tropicales. Nous avons bien failli rester là-bas, car notre ancre et la chaîne étaient coincées sous des rochers ; impossible de la remonter ! Sébastien a dû plonger avec sa bouteille à plus de 20 mètres pour les dégager. Ce sont les aléas des mouillages : parfois l’ancre « décroche », d’autrefois elle se coince… A Fogo, nous étions amarrés à couple (c’est-à-dire contre un autre bateau) le long des docks et c’était très inconfortable et pas très sécurisant ! Mais l’île est superbe avec son volcan toujours en activité. La dernière éruption date de 2014 : elle a ravagé les habitations mais n’a pas fait de victimes. Les vignes poussent dans ce paysage lunaire et fertile, et le vin de Fogo est particulièrement savoureux ! A Santiago, nous avons mouillé dans la baie de Tarrafal, magnifique et si tranquille. Le tour de l’île était extraordinaire, nous offrant une multitude de paysages et de visages qui resteront dans nos mémoires. Ce qui est émouvant également dans ces îles, ce sont les vestiges d’un passé colonial pas si lointain que ça : le Cap-Vert se trouvait au cœur du commerce triangulaire entre l’Europe, l’Afrique et le Brésil.

Nous sommes maintenant de retour à Mindelo et nous nous préparons pour la traversée de l’Atlantique. Départ prévu le 9 novembre ! Le Wi-Fi est aléatoire et j’ai peur d’avoir du mal à vous envoyer toutes les photos…