14 mars – Sushis et makis sur Maskali

14 mars – Sushis et makis sur Maskali

Loisirs

Partis à 5 h du matin de Barbuda, nous arrivons vers 15 h à Saint-Barthélemy. Nous avons bien navigué, et en plus ça a mordu ! Nous avons pêché un tarpon, un thon et un barracuda que nous avons dû relâcher (à cause de la ciguaterra). Une fois au mouillage, la fin d’après-midi est consacrée à la confection de sushis et makis. Pour une fois nous avons tous les ingrédients à bord : riz rond à sushis, vinaigre, sauce soja, feuilles de nori, gingembre, graines de sésame, coriandre, avocat, concombre, carotte, pomme et Philadelphia. C’est long à préparer mais si délicieux ! Le thon frais fond dans la bouche. Au passage, nous faisons un gros bisou à Kelly de Jiyu, je pense que tu serais fière de nous ! Mathilde aime tellement les sushis qu’elle voudrait faire son stage de 3e au Sushi Daily !

thon
Pêché à 14h…
sushis
…et dans l’assiette à 20 h !
12 et 13 mars – Barbuda bellissima, sa capitale, ses frégates et son interminable plage

12 et 13 mars – Barbuda bellissima, sa capitale, ses frégates et son interminable plage

Loisirs

La seule trace de civilisation sur la plage est un panneau en bois planté dans le sable : Water boat, avec un numéro de téléphone. Nous faisons appel à leurs services pour nous rendre à la capitale, Codrington. En effet, ce village – l’unique de l’île – est situé de l’autre côté du lagon, séparé de la mer par une bande de sable d’une trentaine de mètres de large. George vient nous chercher à 10 h sur son embarcation à moteur, il sera notre guide jusqu’au début de l’après-midi. En quelques minutes, nous arrivons à Codrington. Nous sommes contents de ne pas avoir été obligés d’y aller en annexe ! Nous sommes dimanche alors tout est fermé hormis la supérette, mais le bourg résonne des chants de l’église. Nous croisons des chevaux et des chèvres en liberté, et quelques enfants endimanchés : chemise à manches longues, pantalon noir et mocassins ! Nous allons aux customs et à l’immigration pour effectuer les formalités de sortie. Comme toujours, les mêmes formulaires à remplir en plusieurs exemplaires : caractéristiques du bateau, membres d’équipage, numéros de passeport, date de départ, prochain port, etc. Je me demande bien ce qu’ils font de toutes ces paperasses… Une fois notre sésame de sortie obtenu, George nous emmène au Bird Sanctuary, autrement dit une réserve ornithologique au cœur de la mangrove, où nichent des pélicans ainsi qu’une immense colonie de frégates. A l’approche du site, ce sont des centaines de frégates qui volent partout dans le ciel, au-dessus et autour de nous ! C’est la fin de la période des amours, mais quelques mâles arborent encore leur énorme poche rouge qu’ils gonflent pour séduire les femelles. Quelques petits sont nés, leur duvet d’un blanc immaculé semble si soyeux ! Ils piaillent, réclamant à manger. Quel privilège de pouvoir les approcher en bateau, sans les déranger ! George nous ramène ensuite à la plage. A cette heure de la journée (13 h), les couleurs sont extraordinaires. Nos yeux se perdent dans l’immensité turquoise. Low Bay est pour moi la plus belle plage des Caraïbes que nous ayons vue jusqu’à présent. J’essaie de saisir avec mon appareil photo la beauté de ces paysages. Les filles et moi nous adonnons à notre activité favorite : chercher des coquillages !

Barbuda
Bande de sable séparant la mer du lagon.
Barbuda
Côté lagon, le Water boat vient nous chercher pour aller à Codrington.
Barbuda
Sympa, la maison des customs !
Barbuda
Colonie de frégates nichant dans la mangrove.
Barbuda
On dirait les oiseaux d’Hitchcock !
Barbuda
Jeunes frégates.
Barbuda
Les mâles et leur jabot rouge éclatant.
Barbuda
Une femelle au cou blanc.
Barbuda
Clin d’oeil à mes chers collègues qui m’ont offert ce paréo avant de partir !
Barbuda
Sébastien fait voler le cerf-volant… quelques minutes avant qu’il ne se casse !
Barbuda
La dolce vita !
Barbuda
10 km de plage comme terrain de jeux !
11 mars – Arrivée à Barbuda

11 mars – Arrivée à Barbuda

Loisirs, Voile

Traversée express d’Antigua à Barbuda : nous avons parcouru 36 milles en 5 h, Maskali filait à 7-8 nœuds ! Barbuda est une île toute plate, nous la distinguons à peine au large, et puis à 3 milles de l’arrivée se dessine une immense langue de sable au milieu d’une eau turquoise. Nous jetons l’ancre à Low Bay, devant la plage qui s’étend sur plus de 10 km de long. Le plus extraordinaire, c’est qu’il n’y a qu’un seul bateau au mouillage : La Mischief, qui faisait partie du rallye ! Barbuda tant désirée est à la hauteur de l’attente. Cette partie de l’île n’est pas habitée, il n’y a ni resto ni commerce, juste un luxueux resort qui est fermé. Nous apprendrons qu’il est à vendre, mais ce n’est, paraît-il, pas une bonne affaire : construit trop près de la plage, il risque de s’effondrer ! En fin d’après-midi, je vais seule à la nage jusqu’à la plage. Là, c’est l’émerveillement : il n’y a même pas une seule trace de pas dans le sable, juste quelques empreintes d’oiseaux. La plage est complètement déserte et vierge. Quel que soit l’endroit où se pose le regard, c’est sublime : le sable rosé parsemé de minuscules coquillages et coraux, les bois flottés aux lignes tortueuses, les arbustes poussant dans le sable, un colibri qui volette de-ci de-là, le ressac de la mer sur le rivage, Maskali devant le coucher du soleil, et la lune ronde et pleine qui se lève. La lumière est extraordinaire. Puisse cet instant de grâce rester gravé à jamais dans ma mémoire…Barbuda Barbuda Barbuda Barbuda Barbuda Barbuda Barbuda Barbuda

10 mars – Halte à Jolly Harbour

10 mars – Halte à Jolly Harbour

Loisirs

La mer étant encore agitée, nous décidons de faire une halte à Jolly Harbour, nous gagnons ainsi quelques milles pour rejoindre Barbuda le lendemain. L’arrivée est superbe, nous longeons les Five Islands, cinq îlots rocheux plantés dans une mer turquoise, où nichent des oiseaux. Nous partons en annexe découvrir la marina et serpentons au milieu de canaux où sont érigées des maisonnettes disposant chacune d’une terrasse et d’un ponton privé pour leur bateau. Cela nous rappelle étrangement La Coudalère dans l’Aude !

9 mars – encore à Antigua

9 mars – encore à Antigua

Loisirs

Depuis 5 jours je tourne en rond dans le bateau, d’humeur maussade – certain(e)s diraient massacrante ! La cause ? Nous sommes bloqués au mouillage de Falmouth Harbour avec 25 nœuds de vent. Rien de dramatique en soi, le bateau tient bien sur son ancre, mais j’ai envie de découvrir d’autres horizons ! L’avantage, c’est que les filles ont fait leurs cours de manière plus soutenue que d’habitude. Et bonne nouvelle, normalement nous pouvons lever l’ancre demain matin, direction Barbuda !

5 mars – Antigua

5 mars – Antigua

Loisirs

Nous sommes encore à Antigua pour cause de vent ! Nous avons tenté de partir hier vers Green Island, mais avec le vent dans le nez et la houle nous n’avancions pas, nous avons préféré faire demi-tour. Qui dit vent, dit aussi mouillage en général inconfortable… Nous sommes restés 3 nuits dans la baie d’English Harbour avec l’ancre qui tire et le bateau qui tourne sans arrêt, et avons finalement dérapé. Impossible de se réancrer correctement au même endroit, nous avons dû changer de place et mettre une deuxième ancre à l’arrière. Nous nous en sortons pas si mal car dans la nuit plusieurs bateaux se sont touchés… c’est le problème des mouillages trop fréquentés. Nous avons ensuite changé de mouillage et jeté l’ancre à Falmouth Harbour. Mis à part ces désagréments, Antigua a beaucoup de cachet, en particulier English Harbour qui était le repaire de l’amiral Nelson. Le port et les installations de l’arsenal (Nelson’s Dockyard), construits entre 1725 et 1746, ont été restaurés dans les années 1950. La marina offre un florilège de voiliers prestigieux. Tout cela donne une ambiance « so British » ! Nous avons loué un van pour une journée avec Kirikou pour voir les villages intérieurs et les plages. Nous avons failli nager avec des raies à Stingray City, mais avons été rebutés par les prix exorbitants et le côté résolument trop touristique (dans le mauvais sens du terme). Nous avons la chance de voir nager des raies de temps en temps sous le bateau ! Nous avons cherché en vain le village des potiers à Sea View Farm Village… Les vestiges de la Betty’s Hope Plantation avec ses moulins à broyer la canne et les chèvres qui broutent autour ont un petit air écossais ! Dans l’ensemble, Antigua nous rappelle un peu la Barbade. En attendant que le vent soit favorable pour aller à Barbuda, les filles travaillent (pas toujours dans la bonne humeur)…

Antigua
Vue d’English Harbour depuis Shirley Heights. En cherchant bien, vous pouvez apercevoir Maskali au mouillage.
Antigua
Un des voiliers d’exception dans la prestigieuse marina d’English Harbour.
Antigua
Pique-nique à Devil’s Bridge, dans un cadre de premier choix !
Roulotte abandonnée à Devil’s Bridge.
Roulotte abandonnée à Devil’s Bridge.
Antigua
« Sucrotes » à Betty’s Hope Plantation.
Antigua
Piliers de pierre au Dockyard, vestiges de l’ancien sentier de halage.
Antigua
Ancien arsenal à English Harbour.
Antigua
Vieux cabestan au Nelson’s Dockyard.
Antigua
Une boutique de rêve : l’Harmony Hall Art Gallery (j’y ai acheté une poterie !)
28 février : anniversaire en duo à Antigua !

28 février : anniversaire en duo à Antigua !

Loisirs

C’est à Antigua que nous avons soufflé nos bougies ! Enfin, pour être tout à fait honnête, il y avait tellement de vent que nous n’avons même pas réussi à les allumer ! Nous avons de la chance, nous nous sommes trouvés à Antigua en même temps que des bateaux amis, donc on a pu organiser un goûter d’anniversaire sur la plage avec Kirikou et Ioda, et même une petite chasse au trésor ! Et pour finir, soirée sushis au Yacht club.

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16 au 26 février : à nous la Guadeloupe !

16 au 26 février : à nous la Guadeloupe !

Loisirs

Nous serons finalement restés 10 jours au mouillage de Deshaies. Nous avons loué une voiture pour parcourir l’île de mon enfance. Je retrouve avec plaisir le chant des grenouilles à 18 h quand la nuit tombe, le club de tennis et la piscine où j’ai appris à nager, la plage de Petit Havre où nous habitions. Je retrouve également des parfums au détour d’une rue ou en promenade, souvenirs olfactifs fugaces mais intenses. Voici en photos les coins que nous avons revus.

Guadeloupe
La plage de Petit Havre
Guadeloupe
L’îlet Gosier
Guadeloupe
La plage de la Caravelle
Guadeloupe
Un iguane grimpant au cocotier
Guadeloupe
La plage de Ferry et ses rouleaux
Guadeloupe
La distillerie du domaine Séverin
Guadeloupe
Les arbres du voyageur
Guadeloupe
Fleur de bananier
Guadeloupe
Un anoli gonflant son jabot
Guadeloupe
Plantation d’ananas
Guadeloupe
Baignade à la cascade aux Ecrevisses
Guadeloupe
Pique-nique à la cascade aux Ecrevisses
Guadeloupe
Mangouste
Guadeloupe
La plage de Sainte-Anne
21 février : une journée mémorable en kayak

21 février : une journée mémorable en kayak

Loisirs

Il y a 15 ans Seb et moi étions en voyage en Guadeloupe, quelques mois avant notre mariage. Nous avions fait une ballade inoubliable en kayak de mer et je rêvais de recommencer ! Chose incroyable, nous avons retrouvé le même guide, Franck, qui a depuis créé sa propre structure : TamTam Pagaie. Le jour J on se réveille très tôt et il pleut des cordes… ça n’est pas très engageant, mais on se dit que le soleil va se lever le temps qu’on arrive sur le site, à Morne Rouge. Mais une fois là-bas ça ne s’arrange pas et en plus nous sommes assaillis par des yen-yen (bestioles minuscules qui grattent, qui sortent normalement à la tombée de la nuit). Plusieurs personnes se décommandent, on hésite, et puis finalement on part quand même ! Seb et moi sommes sur un kayak de 4 places avec Eléa et Maëlle, tandis que Mathilde a un kayak individuel. Nous suivons le guide avec une autre famille et un couple à la découverte du lagon du Grand Cul-de-Sac marin, abrité par une immense barrière de corail. Très vite, nous oublions le petit crachin, absorbés par le mouvement de la pagaie (il faut garder le rythme !) et par les explications de Franck sur cet écosystème très particulier et fragile. Nous pagayons dans 30 centimètres d’eau et il n’y a qu’à tendre le bras pour attraper lambis, oursins de toutes sortes, concombre de mer, étoile de mer… (il les remet bien évidemment très vite dans l’eau). Le plus spectaculaire est le poisson diodon, qui se gonfle lorsqu’il se sent en danger. Le lagon est parsemé d’îlets où se développe la mangrove et nous nous arrêtons sur l’un deux. Il y a 15 ans il y avait une plage, mais maintenant nous avons de l’eau jusqu’aux genoux ! La cabane qui sert d’abris et de pique-nique est encore préservée mais pour combien d’années encore ? Le soleil pointe son nez et les couleurs sont sublimes, nous ne regrettons pas d’avoir bravé la pluie, d’autant plus que les touristes sont moins nombreux aujourd’hui sur le site, régulièrement pris d’assaut. Nous allons explorer les fonds sous-marins avec masque et tuba pendant que Franck nous prépare le déjeuner : court-bouillon de daurade à la tomate avec du riz, et ananas frais en dessert. Nous mangeons donc les pieds dans l’eau avec des poissons tout autour de nous, c’est magique ! L’après-midi nous poursuivons notre ballade en kayak pour explorer la mangrove. Nous pénétrons au milieu des racines enchevêtrées de palétuviers rouges, en compagnie des crabes. Franck nous montre de drôles de méduses, les cassiopées, qui ressemblent à des choux-fleurs. Nous ne voyons pas le temps passer, il y a juste les muscles des bras qui commencent à tirer ! Au retour, Franck nous apprend que nous avons parcouru 9 km. Nous rentrons tous enchantés par cette sortie en pleine nature, qui a fait l’unanimité dans la famille. J’ai oublié de préciser que c’est Eléa qui a réalisé en grande partie le reportage photo de la journée grâce à son appareil étanche. Une future reporter en herbe ?

kayak Guadeloupe
Mathilde assure en kayak !
kayak Guadeloupe diodon
Gonflé, le diodon !
kayak Guadeloupe oursin
Gare aux oursins diadèmes : leurs épines délivrent un poison.
kayak Guadeloupe
Superbe étoile de mer !
kayak Guadeloupe
La cabane de Robinson où nous déjeunons les pieds dans l’eau.
kayak Guadeloupe
Deux petites sirènes dans le lagon…
kayak Guadeloupe ophiure
Dans la main de Maëlle, une ophiure réticulée.
kayak Guadeloupe mangrove
Nous pénétrons dans la mangrove, au milieu des palétuviers rouges…
kayak Guadeloupe méduses
Les belles méduses qui jonchent les fonds marins.
Sorbet coco

Sorbet coco

Loisirs

En Guadeloupe je retrouve avec délice les sorbets coco traditionnels ! Oui Daniel, les sorbetières en bois avec manivelle existent toujours. Si les Floup ont pour moi le goût de l’enfance, ces sorbets coco ont vraiment le goût du paradis ! Madame Sorbet (c’est ainsi qu’elle se présente) est fidèle au poste tous les après-midi (excepté le lundi) à Deshaies pour vendre ses sorbets. Sa recette est bien gardée, mais j’ai entendu dire qu’il y a dans ces sorbets, en plus de la noix de coco fraîchement râpée, un zeste de citron vert, de la muscade et du sirop d’orgeat. C’est ce qui leur donne cette saveur inimitable. Madame Sorbet n’accepte d’être photographiée que le dimanche avec sa robe traditionnelle en madras et son foulard, et refuse catégoriquement d’apparaître sur Facebook ! A bon entendeur… On trouve des marchandes de sorbets un peu partout dans les endroits touristiques, ce qui fait que j’en mange presque tous les jours !

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Madame Sorbet, la reine des sorbets coco !