Traversée express d’Antigua à Barbuda : nous avons parcouru 36 milles en 5 h, Maskali filait à 7-8 nœuds ! Barbuda est une île toute plate, nous la distinguons à peine au large, et puis à 3 milles de l’arrivée se dessine une immense langue de sable au milieu d’une eau turquoise. Nous jetons l’ancre à Low Bay, devant la plage qui s’étend sur plus de 10 km de long. Le plus extraordinaire, c’est qu’il n’y a qu’un seul bateau au mouillage : La Mischief, qui faisait partie du rallye ! Barbuda tant désirée est à la hauteur de l’attente. Cette partie de l’île n’est pas habitée, il n’y a ni resto ni commerce, juste un luxueux resort qui est fermé. Nous apprendrons qu’il est à vendre, mais ce n’est, paraît-il, pas une bonne affaire : construit trop près de la plage, il risque de s’effondrer ! En fin d’après-midi, je vais seule à la nage jusqu’à la plage. Là, c’est l’émerveillement : il n’y a même pas une seule trace de pas dans le sable, juste quelques empreintes d’oiseaux. La plage est complètement déserte et vierge. Quel que soit l’endroit où se pose le regard, c’est sublime : le sable rosé parsemé de minuscules coquillages et coraux, les bois flottés aux lignes tortueuses, les arbustes poussant dans le sable, un colibri qui volette de-ci de-là, le ressac de la mer sur le rivage, Maskali devant le coucher du soleil, et la lune ronde et pleine qui se lève. La lumière est extraordinaire. Puisse cet instant de grâce rester gravé à jamais dans ma mémoire…Barbuda Barbuda Barbuda Barbuda Barbuda Barbuda Barbuda Barbuda

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