5 février : arrivée à la Dominique

5 février : arrivée à la Dominique

Voile

Dimanche 5 février, nous quittons le mouillage de Saint-Pierre, direction la Dominique ! Très belle navigation, avec juste ce qu’il faut de vent et une mer peu agitée : Maskali fait des pointes à 8,5 nœuds (notre vitesse de croisière est habituellement autour de 5 nœuds). Nous arrivons à Roseau en début d’après-midi et mouillons sur une bouée devant l’ « Anchorage hotel ». Nous décidons de louer les services d’un taxi-bus avec chauffeur et guide pour les 3 jours à venir afin de visiter l’île.

Chocolat Elot

Chocolat Elot

Loisirs

Nous mangeons peu de chocolat à bord car il fond trop vite, à moins de le conserver au frigo (mais je trouve que cela altère le goût). Quand je pense qu’il y a quelques mois je mangeais au moins un carré par jour, mes collègues le savent bien (mon préféré étant le chocolat noir à la fleur de sel) ! Cela ne me manquait pas tant que ça, jusqu’à ce que je tombe sur ces tablettes en faisant les courses ! J’avoue que c’est le bel emballage qui m’a attirée au premier abord, mais j’avais déjà entendu parler du Chocolat Elot, fondé en 1911, alors j’ai eu très envie d’y goûter. Effectivement, sa renommée est méritée et maintenant c’est moi qui fond pour ce chocolat ! Dire que je n’ai acheté que ces deux tablettes…

3 et 4 février : mouillage à Saint-Pierre

3 et 4 février : mouillage à Saint-Pierre

Loisirs

Nous remontons vers le nord de la Martinique jusqu’à Saint-Pierre. Il nous faudra plus de deux heures pour réussir à s’ancrer dans ce mouillage très fréquenté ! D’abord, il faut se frayer une place entre tous les bateaux, et puis il y a plus de 20 mètres de fond, ce qui fait que l’ancre a du mal à s’accrocher. Suite à notre première tentative ratée, l’ancre remonte avec elle un gros fil de pêche ; on coupe mais malheureusement le fil se prend dans l’hélice ! Décidément ! Rebelote, Sébastien doit se mettre à l’eau et décoincer le fil de l’hélice, non sans mal. Après 4 ou 5 autres essais infructueux à différents endroits de la baie, nous mouillons finalement à l’écart des autres bateaux, dans 12 mètres d’eau. Ouf, ça tient ! J’étais à deux doigts de quitter l’endroit et de partir directement en Dominique ! Durant toutes nos tentatives, il y a eu un tremblement de terre de force 5, mais en mer nous n’avons rien senti ! Nous sommes venus à Saint-Pierre essentiellement pour faire notre « check out » de la Martinique (les formalités douanières), mais nous avons plaisir à nous promener dans la ville. Nous étions déjà passés en voiture mais un peu rapidement… Cette fois-ci nous montons à bord du « Cyparis express », le petit train qui nous fait remonter dans le temps, avant la terrible éruption de la Pelée qui a soufflé la ville en quelques secondes le 8 mai 1902. Le guide est passionnant et intarissable, il n’en finit pas de nous conter anecdotes sur anecdotes, nous montre des photos anciennes, et nous fait revivre Saint-Pierre au temps de sa splendeur… C’était vraiment une ville rayonnante, prospère et avant-gardiste, qui possédait déjà l’électricité, le tramway et le téléphone à la fin du 19e siècle ! A la fin de la visite, nous ne manquons pas de faire une halte chez Raymond, tout content de nous revoir, pour boire un jus de fruit frais !

Saint-Pierre
Le « Cyparis express »
Saint-Pierre
Les ruines du théâtre.
Saint-Pierre
Les ruines de la prison avec la montagne Pelée sous les nuages.
Saint-Pierre
A la recherche de trésors : coquillages et morceaux de verre dépoli.

 

1er et 2 février : Anse Dufour et Anse Noire

1er et 2 février : Anse Dufour et Anse Noire

Loisirs

Gros coup de cœur pour ces deux anses qui  m’ont été vivement recommandées par Pascale… Je ne voulais pas passer à côté et je ne suis pas déçue ! Ces deux criques contiguës, séparées par un promontoire rocheux, possèdent une particularité géologique : la plage de l’Anse Dufour est composée de sable blanc (comme les plages du sud de la Martinique) tandis que la plage de l’Anse Noire est, comme son nom le laisse présager, faite de sable volcanique noir (comme les plages du nord de l’île). A l’Anse Dufour nous avons côtoyé une tortue, Eléa a même pu la prendre en photo et la filmer avec son nouvel appareil qui va sous l’eau (son cadeau d’anniv’, mais nous lui avons donné un peu en avance pour qu’elle puisse en profiter…). Nous allons en annexe à l’Anse Noire juste à côté, et là, ce sont les pélicans qui font leur show : piquer, plonger, pêcher puis de nouveau s’envoler en guettant le prochain poisson… Un régal pour les yeux !

L'Anse Dufour
L’Anse Dufour
La première tortue photographiée par Eléa !
La première tortue photographiée par Eléa !
Poissons et coraux
Poissons et coraux
Un coin idéal pour le snorkelling !
Un coin idéal pour le snorkelling !
L'Anse Noire
L’Anse Noire
Maëlle se rafraîchit sur la plage.
Maëlle se rafraîchit sur la plage.
3, 2, 1... plongeon !
3, 2, 1… plongeon !
Box made in Toulouse !

Box made in Toulouse !

Loisirs

C’est aux Anses d’Arlet que nous avons retrouvé Nathalie, Jean-Christophe et leurs deux enfants, des amis d’amis en vacances en Martinique, qui ont joué les facteurs en nous ramenant ce colis bien garni ! Merci Pascale, quelle délicate attention ! Nous avions prévu de dîner ensemble à bord de Maskali, mais au milieu de l’apéritif le mal de mer a commencé à les gagner (à cause du mouillage rouleur…) alors nous avons finalement passé la soirée au restaurant.Arlet_14

30 et 31 janvier : les Anses d’Arlet

30 et 31 janvier : les Anses d’Arlet

Loisirs, Voile

Ce village a tout pour plaire avec sa jolie plage, sa belle église, ses maisons créoles coquettes, ses pêcheurs et son rocher qui émerge à quelques mètres du bord de l’eau, où l’on ne se lasse pas d’observer les poissons multicolores ! Une vraie carte postale. Tout, excepté peut-être le mouillage décidément trop rouleur, qui nous a valu deux mauvaises nuits. Le coin est également réputé pour ses tortues, mais nous n’en avons pas vu !

Anses d'Arlet
Maison créole avec vue sur la mer.
Anses d'Arlet
L’épicerie où l’on achète des accras à l’heure de l’apéritif !
Anses d'Arlet
Une maison ensoleillée. Admirez la bordure sous le toit !
Anses d'Arlet
Barque de pêche se reposant sur la plage.
Anses d'Arlet
Encore des barques, je ne me lasse jamais de les photographier !
Anses d'Arlet
Maëlle équipée pour la plongée !
Anses d'Arlet
Le « lionfish », très joli poisson mais c’est une espèce invasive qui ne devrait pas avoir sa place ici…
Anses d'Arlet
Tableau artisanal
Anses d'Arlet
Jaune + bleu = un margouillat vert !
Anses d'Arlet
Le cinéma l’Atlas, qui date de 1903 !
Anses d'Arlet
L’église d’Arlet à la tombée de la nuit.
Clara des tempêtes

Clara des tempêtes

Loisirs

Comme vous le savez, notre ami Daniel Pagés qui nous a initiés à l’art de la navigation, est désormais écrivain. Nous nous régalons tous de ses ouvrages à bord, pour la plupart des romans de voyage et d’aventures maritimes. Mathilde et Eléa vouent un véritable culte à « Clara des tempêtes », elles l’ont lu plusieurs fois. C’est même le livre préféré d’Eléa, elle en a fait un résumé pour un projet de lecteur du Cned. Voici sa présentation : « Laura est une jeune fille qui vit à Port-Vendres. Par ce début d’été, alors qu’elle se baigne dans sa crique préférée, apparaît une magnifique goélette blanche dans la baie. Puis, elle disparaît brusquement. Tous les soirs, la goélette revient au même endroit, puis elle s’évapore. Laura, intriguée, décide de mener l’enquête avec Alex, son ami d’enfance. Un soir, ils nagent jusqu’au bateau et grimpent à bord. Les deux amis se retrouvent alors prisonniers. Le lendemain matin, le capitaine leur raconte son histoire avec Clara, sa femme disparue. Laura et Alex vont tout faire pour retrouver Clara et élucider le mystère de ce bateau fantôme… »

Je vous le recommande ! Je vous conseille également « Les trésors d’Isméralda » (prix du livre insulaire jeunesse Ouessant 2012) et « Les orphelins du Scorff », pour vous et vos enfants !

Le blog de Daniel : http://www.danielpages.fr/

Son éditeur : http://www.boutique.yucca-editions.fr/

Bonne lecture !

livres_06

Souvenir d’enfance : le FLOUP !

Souvenir d’enfance : le FLOUP !

Loisirs

Je me demandais si ça existait encore, eh bien oui ! Le Floup est un berlingot de crème glacée qui se décline en différents parfums : noix de coco (mon préféré), vanille, exotique, citron, grenadine… On déchire un coin du plastique avec ses dents et on presse le délicieux sorbet. Lorsque nous habitions en Guadeloupe (il y a 34 ans !), c’était mon goûter préféré, pour ne pas dire une véritable addiction. On l’achetait à la petite épicerie en face de l’école. C’est ma madeleine de Proust… Je retrouve avec grand plaisir cette douce saveur et je suis contente que les filles puissent y goûter aussi (et elles aiment) !floup_01 floup_02

Des livres d’anthologie… à la laverie !

Des livres d’anthologie… à la laverie !

Loisirs

A la laverie du Marin, on ne perd pas son temps en attendant son linge ! Le propriétaire a eu la bonne idée de proposer une bibliothèque de livres à emprunter ou échanger, comme on en trouve souvent dans les marinas. Je suis tombée par chance sur ces bijoux. Tout d’abord, « Escales antillaises » de Lise Claris-Lafourcade, éditions Maritimes et d’Outre-mer, 1979 : un récit de voyage et guide touristique d’une ancienne journaliste à Elle et Marie-Claire, qui a changé de vie pour construire un bateau et partir aux Antilles. C’est amusant de découvrir ses photos en noir et blanc et les usages de l’époque, beaucoup de choses ont énormément changé en presque 30 ans. C’est écrit un peu à la manière d’un blog. Autre bijou, un livre de lecture pour l’enseignement du premier degré (CM2), tout désigné pour Eléa : « Des bêtes… des enfants… des hommes… » aux éditions Fernand Nathan, datant de 1967. Oui, cet ouvrage a 50 ans ! Il propose des extraits de grands écrivains, autour des Caraïbes, des Antilles, des corsaires, des navigateurs, ainsi que des poèmes. J’adore les illustrations en noir et blanc et les belles typographies. J’ai également trouvé plusieurs romans qui m’ont tenté : « Un si bel avenir » de Véronique Olmi, « Au Zénith » de Duong Thu Huong, « Belange » de Patrick Cauvin et « Pérégrinations entre deux mondes » de Waldtraut Treilles. C’est une véritable bénédiction, car notre bibliothèque de bord s’épuise vite… A mon grand désespoir, ma liseuse est tombée en panne au bout d’un mois, alors que j’étais en train de lire « La passe-miroir » (Laurent, Sarah et Camille, vous qui me l’aviez vivement recommandé, imaginez mon désarroi !) ; impossible de la réinitialiser. Bref, j’ai hâte de me plonger dans ces nouvelles lectures !

J'aime beaucoup cette illustration naïve en couverture de "Escales antillaises" !
J’aime beaucoup cette illustration naïve en couverture de « Escales antillaises » !
Photos extraites de "Escales antillaises".
Photos extraites de « Escales antillaises ».
Double page de poèmes, extraits de : « Des bêtes… des enfants… des hommes… »
Double page de poèmes, extraits de : « Des bêtes… des enfants… des hommes… »
12