Notre randonnée de 13 km à Madère dans les levada était une promenade de santé comparée à ce que nous avons fait aujourd’hui ! Nous sommes fourbus avec plein d’ampoules. Une dizaine de kilomètres, mais tout de même 1200 mètres de dénivelé, et les trois quarts du temps sous la pluie… Réveil à 6h, départ à 7h, d’abord en annexe jusqu’au ponton où un taxi nous attend avec notre guide pour nous amener au nord de l’île, près de la Soufrière, un volcan encore en activité. Le chauffeur nous laisse dans la forêt, nous devons ensuite traverser une grande plage de sable noir pour arriver au point de départ de la randonnée. Au début de la rando Maëlle n’est pas très vaillante, elle réclame le porte-bébé tout de suite. Elle est vraiment lourde maintenant, alors Seb et notre guide se relaient pour la porter. Mathilde et Eléa marchent bien, mais à mi-parcours elles en ont déjà plein les pattes, je les motive du mieux que je peux pour qu’elles continuent. Notre guide aux pieds nus, Seeton, connaît la forêt comme sa poche, et pour cause, il était farmer, en fait cultivateur de ganja ! Il nous fait goûter des fruits délicieux fraîchement cueillis dans les arbres. La forêt est luxuriante avec une palette de verts infinie et de jolies fleurs sauvages de toutes les couleurs. Les odeurs de terre mouillée et de fruits embaument l’air. La pluie rend l’ascension plus difficile et les derniers 200 mètres sont une torture pour les filles. Mais elles finissent par y arriver ! Je suis très fière d’elles, car je sais qu’elles ont vraiment souffert et se sont dépassées. Mathilde jure qu’elle ne nous accompagnera plus jamais en randonnée ! Arrivés en haut du volcan, il y a un vent glacial, une pluie cinglante et de gros nuages qui nous bouchent la vue. Nous réussissons quand même à apercevoir les fumerolles dans le cratère du volcan. Pour redescendre les filles trouvent un regain d’énergie, même Maëlle fait tout le trajet du retour en marchant. Nous n’allons pas très vite car les chemins sont boueux et glissants. Je vous passe nos chutes dans la gadoue… Quand nous arrivons enfin à la plage, ce sont des pluies torrentielles qui s’abattent sur nous, nous sommes complètement rincés et trempés jusqu’aux os ! Il est déjà 17h, notre chauffeur nous attend et nous avons hâte de retrouver le bateau. Il faut encore rentrer en annexe et là, impossible de retrouver les clés ! Après avoir retourné tous les sacs, elles étaient finalement dans la poche de la veste de Seb… Une journée mémorable et une superbe rando, malgré la météo !

Soufrière Saint Vincent
Départ sur la plage
Soufrière Saint Vincent
Végétation luxuriante
Soufrière Saint Vincent
Cabane de farmer
Soufrière Saint Vincent
Le mimosa, une plante magique qui se referme quand on touche ses feuilles
Soufrière Saint Vincent
Du vert, vert, vert
Soufrière Saint Vincent
Cultures de ganja
Soufrière Saint Vincent
Superbe vue sur la mer
Soufrière Saint Vincent
Presque arrivés en haut !
Soufrière Saint Vincent
Victoire !
Soufrière Saint Vincent
Les fumerolles dans le cratère
Soufrière Saint Vincent
Maëlle et Seeton, notre guide

3 Comments

  • Daniel

    Bravo, les filles ! hum… j’en connais une autre Soufrière à la Guadeloupe au sommet de laquelle il faut aussi monter ! C’est là-haut qu’habite le diable ! 🙂

  • Mamie Nicole

    Félicitations à tous pour cette courageuse ascension ; bravo mes petites chéries pour votre courage. Quelle belle récompense au sommet. De plus vous avez découvert et goûté de bons fruits que vous ne connaissiez pas encore.
    Pas trop de courbatures ? Espérons que le soleil va revenir : un bon bain vous aidera à récupérer.
    Bonne continuation et gros bisous. Papy et Mamie

  • Garés family

    Bravo à toutes et tous ! Ce n’est pas facile non plus pour les parents quand il faut motiver les enfants… La récompense est au bout du chemin, à la fois par le paysage qui s’offre à vous et par la satisfaction d’avoir accompli quelque chose. On vous embrasse.

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