Jour 1 : le passage du détroit de Gibraltar. Le capitaine a calculé les heures de marée et les courants. On quitte la Marina d’Alcaidesa vers 10h30 et on s’arrête au port de Gibraltar pour faire le plein de gazoil, beaucoup moins cher là-bas. Puis on s’engage dans le détroit, peu engageant à vrai dire, la mer moutonne et il y a du vent. On zigzague entre les pétroliers et les porte-conteneurs amarrés là. Mais une fois passée la baie, il y a finalement peu de bateaux et le détroit est plus large que ce que j’imaginais. On avance tranquillement et on passe devant Tarifa. Vers 17h les difficultés commencent, on avance de moins en moins vite. Malgré nos prévisions, nous sommes face à des courants puissants, dans une marmite. Choc de la mer et de l’océan. Le voilier a une vitesse de 5,5 nœuds et pourtant on fait du sur place. On est comme sur un tapis roulant qui nous fait reculer. Pendant plus de 3h nous sommes devant le même paysage d’éoliennes. Impression étrange. Il y a peu de vent et pourtant la mer se soulève, poussée par des forces impressionnantes. A un moment le bateau se met à reculer. Le moral en prend un coup. Derrière nous, des rouleaux qui avancent, on pourrait presque surfer dessus. Faudra-t-il attendre la prochaine marée pour être libérés de ces courants ? Pendant combien de temps va-t-on encore reculer ? Vers 21h enfin on sort de cette zone de courant : 0,5 nœuds, puis 2 nœuds, ouf, c’est gagné, on avance de nouveau. On a 600 milles à parcourir pour rejoindre Madère.

Jour 2 : l’Atlantique. Au matin on ne voit déjà plus aucune côte. L’horizon à 360°. Autour de nous, que du bleu. Il y a du vent comme il faut, on avance à la voile, vent de travers. Mais une houle large nous prend sur le côté, c’est très inconfortable. Maëlle et Eléa sont de nouveau malades. Je nous croyais amarinés, mais non, pas encore. Je lutte pour ne pas être malade à mon tour, le cœur au bord des lèvres. Galettes de riz, biscottes, bananes… manger par petites bouchées. Mastiquer longuement. Regarder l’horizon. Vider les bassines à tour de bras (attention, les filles ont chacune leur couleur et je ne dois pas me tromper !). Réconforter autant que possible. Seb succombe à son tour. C’est donc cela l’Atlantique ! C’est notre bizutage de marins en herbe. On croise un énorme ferry. Mathilde de dire : « Eux ils sont tranquilles, je suis sûre qu’ils ne sentent même pas les vagues, ils sont bien confortables. Demain ils verront déjà la côte. Nous, c’est Koh-Lanta, on a le vent, les vagues, on survit sur le bateau ! » Un peu excessif peut-être… Ce n’est pas la croisière s’amuse, mais on rit bien quand même des blagues et des charades de papy !

Jour 3. Alors que je dors profondément dans le carré, une vague traîtresse m’éjecte de ma couchette et je tombe comme une masse : réveil brutal et douloureux. J’ai l’impression d’avoir pris un coup de poing dans le nez et j’ai le goût du sang dans la bouche. Finalement ce n’est pas si grave, je n’ai pas le nez cassé. Juste une entaille sur le haut du nez et un cocard à l’œil. Mais je suis sonnée. Tout ça parce qu’on n’a pas encore installé la toile antiroulis. Sébastien passe l’après-midi dans la cale pour essayer de réparer le moteur, en vain. Il est encore plus malade. Mathilde commence à faire des quarts. Dans la nuit, on est à la moitié du trajet. Durant mon quart, j’ai l’impression d’entendre le chant des baleines, mais non, ce n’est que le vent dans l’éolienne.

Jour 4. 7h. Papa vient me réveiller pour prendre mon quart. J’ai dormi 3h cette nuit. S’extirper de sa couchette. Enfiler sa salopette, sa veste, son harnais, son gilet de sauvetage. Nouvelle routine. Les nuits sont fraîches et au petit matin tout est humide, moite. Deux thés renversés. Apprendre à mesurer ses gestes, aller lentement. Se tenir tout le temps pour ne pas tomber. Ne pas se cogner ; j’ai déjà des bleus partout. Apprendre à patienter. Guetter la moindre trace de vie : un vol d’oiseau, des calamars et des bancs de poissons qui nagent à côté du bateau et sautent de temps en temps. On croise une tortue. Tout ce qui vient rompre la monotonie des vagues nous rend heureux ! Je prépare notre premier pain ce matin. A midi on peut humer la bonne odeur de pain chaud… et le déguster avec appétit ! Sébastien réussit à réparer le moteur.

Jour 5. J’ai très mal dormi. Mais il faut se lever quand même, faire son quart et s’occuper des filles. Bonne nouvelle : aujourd’hui elles ne sont pas malades et retrouvent l’appétit. On réussit même à potasser les guides de Madère. Le moral remonte. Si on a toujours du vent avec nous, on devrait arriver à Madère demain soir. La soirée finit bien avec un groupe de dauphins qui font de jolis sauts à côté du bateau. Je fais mon quart de nuit de 2h à 4h du matin. La mer est calme, le bateau glisse doucement. Je me sens bien. Mon corps suit les mouvements du bateau sans résistance. La nuit est noire, la lune est cachée par les nuages. J’aperçois des points brillants dans le sillage du voilier : du plancton luminescent. Comme des poussières d’étoiles tombées sur la mer.

Jour 6 : terre en vue ! Au petit matin on aperçoit la silhouette de l’île de Porto Santo. Madère n’est plus très loin ! Pour fêter ça, je fais de la cuisine avec Maëlle : un gâteau à la banane et une omelette au jambon. Nous sommes tous impatiens d’arriver. La côte volcanique est superbe. A 17h30 (heure locale – il y a une heure de décalage) nous arrivons au port, à la Marina Quinta do Lorde. Je saute sur le ponton ; que ça fait du bien de se dégourdir les jambes ! Enfin arrivés ! Une sorte de répétition générale avant la grande traversée. Il y a eu quelques moments difficiles, mais dans l’ensemble nous avons eu des bonnes conditions météo et le vent avec nous. Une bonne douche et un dîner au restaurant. Ce petit port est charmant ! Nous allons y rester une semaine et louer une voiture pour visiter l’intérieur de l’île.traversee_Gibraltar_Madere_2 détroit de Gibraltar coucher de soleil Atlantique calamar

Madère Madère Madère Marina Quinta do Lorde

31 Comments

  • bouscasse jacqueline

    Ouf ! Enfin, nous avons de vos nouvelles, nous les attendions avec impatience… Cela ressemble à Christophe Colomb lorsqu’il a aperçu les Antilles, la 1er île qu’il a trouvée, il l’a nommée « La Désirade ». Profitez bien de cette semaine pour visiter et vous reposer afin de refaire le plein d’énergie. Bravo ! Papy qui entretient le moral de l’équipage. Je ne sais quelle température vous avez mais, ici + de 40° !!! Nous partons dimanche matin pour la Normandie et la Bretagne puis, le Mascaret en Gironde. Il se peut que nous ne trouvions pas « Internet » sur notre route pendant nos 3 semaines d’absence. Grosses bises à tous. Jean-Jacques et Jacqueline

    • Coucou ! Sur notre île au milieu de l’Atlantique, il ne fait pas aussi chaud que chez vous ! On supporte un petit gilet ! Aujourd’hui il y a eu plusieurs averses. Repos, machines, bricolage… On aura la voiture de location ce soir. A partir de demain matin on visite ! Bon séjour à vous. Gros bisous.

  • Mamie Nicole

    Merci pour ces détails. Le passage du détroit de Gibraltar restera une expérience inoubliable pour vous tous.
    Les photos sont toujours agréables (surtout celles de mes poupettes) ; Maëlle est trop drôle et tellement concentrée ! J’espère qu’elle vous a trouvé un bon resto !

    J’attends toujours avec impatience ce moment à passer en votre compagnie.
    Mille baisers à tous.

  • Daniel Pagés

    Bon, il me tardait d’avoir des news… (de retour d’Ouessant).
    Ebba Maersk était au mouillage devant le rocher ? Jusqu’à 2011 c’était le plus grand PC au monde avec une capacité de 14000 EVP… maskali est petit à côté, non ? 😀
    En ce qui concerne les courants j’ai souvenir d’heures sans avancer d’un poil à l’arrivée sur le rocher, ça me rappelait la Manche !!
    Bon, je vois que vous vous en êtes bien sortis… Les estomacs devraient être au point maintenant !! 😉
    Et Madère c’est super : allez écouter le silence, tout en haut au Pico do Arrieiro. J’espère que les incendies de ces derniers temps n’ont pas trop fait de dégâts…
    Je vous embrasse. Daniel

    • Salut Daniel,
      Pour l’instant on n’a pas encore fait le Pico do Arrieiro, mais après notre longue rando de l’autre jour, je crois que je vais avoir du mal à convaincre les filles de remettre les chaussures de rando ! Bisous.

  • Vero et Gwen

    Il nous tardait de vous lire !!!
    5 jours c’est long !!
    Je suis contente de voir que tout va bien…

    Les premieres galères alors ? le métier qui rentre !
    Qu’est-ce qui s’est passé avec le moteur ? Tu dis que Seb a dû le repérer…

    En tout cas, quand on te lit, on a l’impression d’y être ! Merci de décrire aussi bien tous vos moments !!

    Reprenez vite des forces et bonnes visites !

    À très vite, bisous.

    • Coucou ! Pour le moteur c’est l’impeller qui a lâché, une sorte de turbine à eau de mer. Donc il y avait des morceaux dans le circuit… Un peu galère de tout démonter et réamorcer, mais c’est réparé. Maintenant c’est le pilote qui pose soucis, un tuyau percé et fuite d’huile… Donc Seb est encore dans les réparations. Bon courage pour la rentrée. Gros bisous.

  • THABUIS

    Merci
    C’est cool d’avoir de bonnes nouvelle de belle expériences ça nous fait vibrer et on a nous aussi envie de ce jeter à l’eau.
    Bon vent

    Patrick

  • Gares family

    Merci pour ce superbe récit. C’est une petite répétition pour la grande traversée !
    Pendant que vous passiez vos nuits éveillés à naviguer, Laura, elle, a dormi 3 nuits d’affilée… Tiendrait-on le bon bout ? On pense bien à vous, alors que la rentrée des classes approche ici à grands pas… Il y en a 3 qui vont vivre cette journée de façon un peu spéciale cette année.
    On vous embrasse bien fort.

    • Coucou ! J’espère que Laura fait ses nuits maintenant. J’ai du mal à me dire que c’est bientôt la rentrée pour nous aussi ! Ca sera un peu en décalé car c’est ma maman qui nous amènera les fascicules par avion quand elle viendra nous voir aux Canaries, le 10 septembre. Bon courage pour la rentrée et gros bisous.

  • camille

    Enfin des nouvelle! On trépignait ici…
    Des hauts et des bas, comme dans les vagues, c’est ça l’aventure !
    On pense bien à vous ici, bonne balade à Madère !

  • A te lire, Séverine, on a là tout le meilleur d’un journal de bord, au quotidien et avec les impressions joliment retranscrites et les détails un peu techniques.
    Nous terminons notre première semaine Toulousaine après que les enfants aient passé six semaines en Franche Comté. Dans les copains, tout le monde n’est pas rentré, loin de là.
    La rentrée arrivera bien vite, et on savoure chaque jour avant d’y replonger. On va tout faire pour casser la routine.
    Passez une excellente semaine à Madère île qui semble simplement belle.
    Bises.

    • Coucou Elise ! J’imagine la vie de quartier qui reprend doucement au Pont des Demoiselles… j’imagine les pique-nique et les après-midi au jardin des plantes… On est sur notre bulle, coupés du monde, et je n’ai pas lu un journal ni écouté la radio depuis notre départ ! Je ne sais même pas quel jour est la rentrée officielle ? Bon courage pour la reprise et gros bisous !

  • Anne

    Contente d’avoir de vos nouvelles ! On voyage avec vous et on suit votre aventure. Profitez bien de votre escale… Nous, de retour d’Ecosse : c’était chouette, de beaux paysages avec des petites routes affreuses qui tournicotent entre lochs et montagnes, Ruben et son « travel sickness » mais contrairement aux filles, nous n’avions pas de bassine, de la pluie, de la cornemuse, le train Harry Potter, Saint Andrews et ses golfs, Edimbourg… Ah ! Edimbourg ! Nous avons adoré… Et tu sais quoi ? Le voyage en avion s’est plutôt bien passé, du coup, ça me donne envie de repartir… ailleurs ! Voilà pour nous !
    À très vite de te lire. Bisous

    • Bonjour Anne, ravie de voir que tu as passé un bon séjour en Ecosse ! Tu sais qu’il y a des grands parcours de golf à Madère ? Une prochaine destination de vacances peut-être ! Bises.

  • Laurent

    C’est un tel plaisir de te lire, quelle traversée épique ! Ce matin, on a ajouté un point à Madère, sur la carte de votre traversée affichée dans la rédac, il nous tardait de pouvoir retourner la griffonner 🙂 J’espère que vous allez vous régaler pendant cette semaine. Bonne exploration de l’île et bisous !

  • papi et mamie de saint pe

    Bonjour,mes petits chats je vous trouve très courageuse bientôt la route du rhum et le Vendée globe.
    Pauvre sev , oublier quelque chose (toile anti roulis) s’avère très préjudiciable et douloureux .
    Bonne visite de madère et surtout rechargé les accus . Qui disait qu’il fallait des cannes pour attraper des calamars ? Vu une tortue,a nouveau des dauphins …..c’est vraiment génial.
    gros bisous a vous tous

  • Aurore

    Quel plaisir que celui de lire ton récit à la façon d’un journal de bord ! Je pourrais faire de même mais cela serait moins exotique et aventurier… 1h35, je m’éveille en sursaut, croyant avoir entendu des cris. Dans un demi-sommeil, je tends l’oreille, à l’affut. De nouveaux cris, plus nets cette fois, retentissent encore. Je les reconnaîtrais entre mille, c’est Juliette qui réclame son biberon, tenaillée par la faim. 2h07, je me recouche en espérant pouvoir dormir un peu avant que Franck puisse prendre son quart de 6h00… Avec un peu de chance, Gabrielle tiendra 1 heure ou 2 de plus que sa soeur. 2h09, Juliette pousse des hurlements. 2h22, c’était juste un rôt coincé, je me recouche. 3h14, de nouveaux cris me tirent de mon sommeil précaire. Gabrielle appelle à son tour. Dans sa couche, c’est Beyrouth ! 4h05, j’hésite à me recoucher car Juliette va se réveiller à nouveau… je m’endors sur le canapé. 4h50, comme prévu, Juliette a encore faim, etc. etc. etc…. Bref, merci de partager vos aventures. J’adore te lire !! Nous passons quelques jours en Provence chez mes parents, en attendant d’y emménager pour de bon. Je vous embrasse tous bien fort. Je vais t’envoyer quelques photos des filles.

    • Coucou ! J’ai bien reçu les photos, merci, je vois qu’elles profitent bien ! Courage, d’ici quelques semaines tu pourras sûrement espacer les biberons. Après ça sera les dents !!! Tu vas avoir du renfort avec mamie Christiane et j’espère que tu pourras te reposer un peu. Tu as eu le temps de t’occuper des faire-part de naissance ? J’ai hâte de le voir ! Gros bisous.

  • sylvie et alain

    Enfin de vos nouvelles !!!! , La mer ne vous a pas épargnées !!!! ( Séverine , tu pourras publier votre récit à ton retour , car te lire est un vrai régal !!! ) .Mais , que de souffrances et galères avez vous subis ….. . Pour enfin arriver à ce très jolie port , bonne visite à vous , reprenez des forces et beaucoup de plaisirs … Nous rentrons de Biarritz c’était super !!! Encore quelques jours de vacances , à bientôt de vous lire .Gros bisous à tous .

  • Dany

    Merci Séverine pour ce magnifique journal de bord et pour les photos… en lisant votre récit de navigation j’avais l’impression d’avoir fait cette navigation avec vous…
    Je viens seulement de regarder votre site, mais Nicole m’avait déjà avertie par mail de votre bonne arrivée à Madère.
    La sortie du détroit de Gibraltar puis la traversée semblent avoir été assez difficile pour les filles et même pour Sébastien… mais je comprends qu’avec le nez dans le moteur à fond de calle l’estomac ait du mal à supporter. J’espère que vos problèmes mécaniques ne sont pas trop sérieux.
    Finalement ceux qui semblent avoir le mieux supporté semblent être Séverine et… le doyen de l’équipage JP qui maintenait le moral à bord.
    J’ai bien reçu la photo d’une caravelle, ou d’un galion, envoyée depuis smartphone. Merci JP.
    Bon séjour à Madère pour récupérer de cette première étape.
    Bises à vous tous. C’est une très belle aventure… avec quelques moments difficiles… mais de très belles découvertes vous attendent au cours de cette échappée d’une année en voilier.
    Dany

  • PHILIP

    Mathilde, même les bateaux plus gros tangent et roulent, nous avons fait l’expérience de se retrouver au fond du lit lors de notre traversée de l’atlantique !!!!!
    Nous aurons le plaisir et le grand bonheur de venir vous embrasser à Sao Vicente dans la ville de MINDELO entre le 5 et le 9 novembre prochain.
    En attendant, nous embrassons très affectueusement, le « capitaine », « l’amiral », « la cambusière » et les trois matelots.

  • Celine

    Ouhaou … je n’avais plus lu le site depuis début aout … que de choses en quelques jours, des rencontres avec les dauphins, mais aussi les difficultés rencontrées et surmontées … bon courage à vous, profitez bien de Madere !

  • Isa

    Quel récit ! Quelle aventure ! On attendait ça avec impatience et j’étais loin de m’imaginer que ce passage là pourrait être si difficile pour vous à de nombreux niveaux. Ravie que ta blessure ne soit pas si grave et que Seb et les filles aillent mieux !! Profitez de votre escale à Madère. Ici, Luc et lise se prépare pour la rentrée en revoyant quelques copains. Lise a acheté sa tenue de danse et on a repéré un stage cinéma audiovisuel sur l’année pour Luc. Pat profite de ses derniers jours de vacances avant sa reprise. Énormes bisous à tous isa

    • Coucou Isa ! Merci pour ces nouvelles ! Encore un peu de répits pour nous car nous aurons les cours du CNED à partir du 10 septembre, c’est ma maman qui nous les amènera dans ses bagages quand elle viendra nous voir aux Canaries. Le temps file très vite alors je me demande comment je vais réussir à faire les cours en plus du reste… je n’y suis pas encore ! Gros bisous.

  • Merci de nous faire vivre ces moments riches et forts. Pour moi qui ai les deux pieds sur terre et (les deux mains dedans) c’est proprement inimaginable ! J’ai l’impression de lire un roman d’aventures.
    Merci pour ta carte d’anniversaire, et pour la box de thé que j’ai reçu mi-août et dont je cherchais le délicat expéditeur qui connaît si bien mes goûts ! Je ne pensais pas possible que tu ai pu faire cela de si loin et occupée à des choses plus essentielles! Merci donc de tout cœur. Au plaisir de te lire bientôt.
    Bises à tous les cinq .

    • Bonjour Cécile ! Contente de savoir que la carte et le colis sont bien arrivés ! Je n’ai pas encore eu le temps d’ouvrir ma boîte de bricolage, j’ai juste griffonné deux dessins dans mon carnet… Les filles et particulièrement Maëlle me laissent peu de temps de répis. Ce n’est pas tous les jours facile d’être 24h/24h ensemble ! Il faut qu’on trouve un nouvel équilibre. Bon courage pour la rentrée ! Bisous.

  • Cécile

    Coucou,
    que d’émotions dis-moi pour ce premier gout de l’Atlantique! Mais apparemment de belles rencontres aquatiques et poétiques ( ah le planton luminescent ….!) J’espère que Madère vaut le détour!
    De gros bisous. A vous lire très vite.

    PS: Je m’étais inscrite à la newsletter et je n’ai rien reçu. Un bug chez vous, chez moi?

  • Quel récit !!! Je crois avoir même retenu ma respiration à certains passages !! Incroyables aventures que vous vivez là et que tu retranscris si bien avec ses hauts et ses bas. Ici, dernier jour avant la rentrée. Nous en avons profité jusqu’au bout du bout ! Je t’envoie d’énormes bises et pense fort à vous!!

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